vendredi 5 février 2010

Les flèches de Cupidon

Dans la salle de bain, je finissais de me préparer. Un petit coup de mascara et hop le tour est joué ou comment transformer un visage fatigué en une frimousse prêt à affronter le monde extérieur. J’entendis un bruit mais ne m’en préoccupais guère parce qu’il n’était que vingt et dame ChA ne devait pas être là avant la demi. Mais peut-on réellement faire confiance à une Barbie ? J’en doute. Ayant fini de m’apprêter, je retournai dans le salon. Et à tout hasard, je jetai un coup d’œil par la fenêtre afin de vérifier que ChA n’attendait pas dehors mais je ne la vis pas. Toutefois, mon téléphone m’indiquait qu’elle avait tenté de me joindre à deux reprises. Je la rappelai immédiatement et constatai que le son de sa voix me parvenait avec un écho, à travers ma porte d’entrée et à travers le téléphone. La pauvre attendait depuis cinq bonnes minutes dehors.

Je la fis entrer en me confondant en excuses. Elle m’expliqua qu’elle avait même tenté d’appeler bien-aimé également, pensant que nous ne nous étions peut être pas réveillés. Mais non.

Elle dut patienter encore quelques instants. Mon sac n’était pas près et vu la pluie qui s’annonçait, je décidai de changer de sac. Au point où en était ma comparse, elle pouvait bien attendre quelques minutes de plus maintenant qu’elle se trouvait bien au chaud. En attrapant le sac je tombai sur une de ces choses que bien-aimé possède et qui me surprennent autant qu’elles m’ébahissent. Il s’agit de flèches. Genre des flèches et un arc ? Mais oui ma bonne dame ! Et pas des flèches de petit nenfant en plastic. Non non non. Des flèches en bois faites main avec une pointe qui ressemble à un silex et de l’autre côté des plumes …