mardi 31 mars 2009

Stockholm # 1

Après ce week-end en amoureux, me voilà de retour du pays du roi Charles XVI Gustave et de la reine Sylvia, la pays des boulettes, d’Ikea et d’H&M, bref je suis de retour de Suède, enfin de Stockholm parce qu’hormis la capitale, je n’ai rien vu de ce très beau pays.

Il faut dire qu’il y a fort à faire dans cette capitale scandinave.



Tout commence là-bas par un énorme petit-déjeuner (en tout cas à l’hôtel il était gargantuesque) avec céréales, pain (de différentes sortes), fruits (entiers, en jus ou en compote), patates, œufs, bacon, saucisses. Miam miam. Ah, j’ai oublié de mentionner le fromage, le jambon et le rôti parce que j’en ai pas pris.


Après avoir lesté son estomac de toutes ces bonnes choses, on était parti pour une journée non-stop. Le premier jour on s’est essentiellement baladé dans la ville.



Il restait un peu de neige par terre. C'était joli et c’était dangereux, ça glissait. Heureusement, il sont pas fous les suédois, les rues sont généralement pavées (ça fait un peu mal aux pieds mais ça évite de déraper) sauf quand bien-aimé veut raccourcir le chemin qu’on a à faire en prenant un escalier en bois. Ça me semble une mauvaise idée vu que les semelles de mes bottes sont plutôt lisses mais il insiste. Je cède mais bien sûr au bout de trois marches je manque de m’étaler de tout mon long et me rattrape à la rambarde. Je fais demi-tour en maugréant sur bien-aimé que j’en étais sûre et que je refuse de prendre ce maudit escalier, que je prends le chemin le plus long ... Il se moque de moi à cause du bruit que j’ai fait en glissant ce qui n'est pas très gentleman de sa part !



Au milieu de nos nombreuses visites, nous sommes allés voir le "Cabinet Royal des Armes". Outre les armures d'apparat, les épées et autres artilleries, il y avait des carrosses. Tous plus beaux les uns que les autres et dignes de figurer dans un dessin animé de Walt Disney. Je ne vous explique même pas le nombre de chevaux qu'il fallait pour tirer ces magnifiques diligences.
Suite et fin du périple suédois demain.

vendredi 27 mars 2009

Allons au cinéma


Je suis tellement impatiente d’être à Stockholm (oui on part à Stockholm en amoureux demain) que je n’arrive pas à penser à grand chose d’autre. J’ai emprunté une superbe parka à mi madre avec de la fourrure autour de la capuche (fausse, pas de panique) et par conséquent j’aurai trop la classe au pays d’Ikea.

Je vais quand même essayer de parler d’autre chose, de quelque chose tout simplement. Voyons voir.
En ce moment on est très ciné avec bien-aimé. On a dû voir trois films en cinq jours. Vive le printemps du cinéma ! Hier, on était en désaccord sur le film à voir du coup je propose qu’on aille voir des films différents étant donné que les séances sont à la même heure. Cependant, juste avant de partir, bien-aimé me dit qu’il a changé d’avis et qu’il va venir voir le même film que moi. Sauf qu’entre-temps j’avais décidé d’aller voir encore autre chose. Ça avait l’air un peu déjanté et j’avais donc peur que ça ne lui plaise pas dans le genre petit film français un peu perché. Il a insisté et on a pas regretté notre choix. Aussi barré que le film soit, c’est un bon film avec de très bons comédiens (mention spéciale à Chiara Mastroianni) et surtout des répliques excellentes comme « t’es en pantalon, t’es en jupe tellement t’es fraîche » (??!!) dixit Chiara alias Célimène alias Nathalie ou encore « je me débiboche » encore de Chiara. Au fait le film c’est « Un Chat uN chAt » de Sophie Fillière (oui la sœur d’Hélène).

Sur ce, je vais finir ma valise parce que demain matin (très tôt) on s’envole pour Stockholm. Retour la semaine prochaine.

En attendant, bon week-end tout le monde.

jeudi 26 mars 2009

Araignée du soir (espoir ?)


Qui aime les araignées ? Pas moi en tout cas ni bien-aimé d’ailleurs puisque lorsqu’il en croise une dans l’appartement il a tendance à m’appeler et je les tue (oui, je sais, quelle violence gratuite). Enfin bref, c’est pas du tout l’histoire que je voulais raconter ça mais bon ça peut vous aider à comprendre la suite.

Donc mardi, nous étions passés voir ma sister, mes parents étant (encore) au ski. Elle nous a cuisiné un délicieux gratin de pâtes qu’on a plié à nous trois puis on a fait des commentaires désobligeants sur les candidats qui veulent devenir le nouveau chanteur alors qu’ils ont une attitude agaçante ou qu’il pleure toute les deux minutes (c’est franchement horripilant).
Avant de partir, je vais fermer le volet de ma sœur, c’est mon côté grande sœur qui se prend pour sa mère qui ressort (mais qu’est-ce que vous voulez, on ne se refait pas). En fermant le volet, je me rends compte qu’une énorme araignée avec des pattes velues (les pires) est sur la fenêtre, sur la vitre extérieure pour être précis. Ma sœur déguerpit aussitôt de la pièce et moi je m’arme de l’aspirateur pour la tuer mais bien-aimé, comme tout chevalier servant qui se respecte se dévoue pour l’exterminer.
Il veut un bout de journal pour l’écraser mais je lui donne une de mes chaussures car il faut pas la rater et on craint qu’elle ne tombe et coure à toute allure, se planquant derrière le lit ce qui serait catastrophique ! Au début ne voulant pas trop ouvrir la fenêtre, bien-aimé était trop loin et manquait sa cible. Il a fini par lui éclater la tête et moi j’ai aspiré son petit corps tout recroquevillé.
Morale de l'histoire : aucun de nous trois n'apprécie la présence des araignées.

mardi 24 mars 2009

Saurez-vous résoudre l'énigme ?


Depuis peu, bien-aimé et moi nous jouons au « Professeur Layton et l’étrange village ». C’est un jeu de console dans lequel il faut résoudre des énigmes pour dénouer un plus grand mystère. Donc tout plein d’énigme dans des genres assez différents. C’est marrant parce qu’avec bien-aimé on ne progresse pas à la même vitesse et surtout on ne réfléchit pas de la même manière. Les énigmes qui sont difficiles pour moi ne le sont pas forcément pour cher et tendre et vice et versa.
Bref, j’étais en train de lire pendant que bien-aimé planchait sur l’énigme du radeau. Un bateau est en train de couler, dans Y minutes il sera entièrement englouti par les eaux mais vous n’avez qu’un radeau pour évacuer les naufragés et l’île la plus proche est à X minutes de là où se trouve le bateau. Combien de personnes pouvez-vous sauver ?
Bien-aimé est donc en train de réfléchir et au bout d’un moment il finit par répondre mais au son de la musique qu’émet la console de jeu, je comprends immédiatement qu’il s’est trompé.
- Je comprends pas pourquoi j’ai faux, me dit-il.
- Ah. Bon, mais t’as réussi à en sauver combien ?
- 17
- ????
En vrai j’avais plutôt mes sourcils qui se sont froncés façon accent circonflexe, perplexe.
- Ben quoi ??
- Dans mes souvenirs de l’énigme ils n’étaient que 15 dans le bateau. Ça me paraît difficile de sauver plus de personnes que le nombre présents.

Et alors là, je me suis marrée toute seule pendant un petit moment. Cher et tendre était un peu vexée de mes moqueries mais bon, c’était tellement drôle.

Pour rétablir l’équilibre entre nous deux, j’avoue que des fois je fais pas mieux (enfin je sauve jamais trop de monde) et que je suis obligée de tricher sinon je trouverais jamais la réponse.

xoxo

lundi 23 mars 2009

Tropic Thunder


Hier, c’était ménage de notre petit nid car ce n’était plus possible de laisser ainsi proliférer la saleté. Ça donnait à peu près ça :
« Soldat, il faut éradiquer la crasse de ce lieu. Pour cela, nous allons procéder à un quadrillage du périmètre et à une répartition des tâches.
- Chef, Oui, Chef »
Dans le rôle de la chef autoritaire vous m’aurez reconnue, alors que bien-aimé est mon subalterne qui suis mes ordres.
« Je vous confie l’aspirateur soldat, à vous d’éliminer toute trace de poussière. Quant à moi, je me charge du frigo. J’aurai raison des bactéries qui y prolifèrent.
En avant marche ! »
Quelques minutes plus tard :
« Chef, au rapport.
- Je vous écoute Sergent
- Aspirateur passé, mission accomplie Chef. La poussière est éliminée de l’appartement. J’ai également détruit une ou deux toiles d’araignée qui tentaient une percée Chef.
- Bravo soldat.
- Vous avez une nouvelle mission pour moi ?
- Vous pourriez me relayer afin de terminer de briquer ce frigo comme ça je pourrais cuisiner notre déjeuner parce qu’il est presque 16h tout de même !
- Bien Chef, je m’y mets tout de suite. »

Et voilà comment notre appartement est redevenu tout propre. Et puis c’est bien après y avoir passé du temps on est tout fier que ce soit propre alors que la saleté ne va pas attendre très longtemps avant de revenir !

vendredi 20 mars 2009

Ô Toulouse


Désolée pour cette petite absence mais la venue de la belle Astrée a accaparé mon (précieux) temps. C’était très chouette. On a profité du beau temps pour se la couler douce, se balader et surtout profiter du beau soleil en espérant qu’il nous donne des couleurs. En même temps vu notre teint de porcelaine on ne peut que prendre des couleurs.

C’était d’autant plus cool que c’était notre première vraie invitée. La première à dormir dans notre petit nid. Mais bon c’était trop court, on aurait aimé qu’elle reste encore un peu. Elle est repartie si vite pour cause de concert des Killers, je la comprends, on ne fait pas attendre Brandon.


Une fois Astrée dans son train, qui est bien parti malgré la grève et les médisances de tout le monde pronostiquant l’apocalypse dans la gare, bien-aimé, ma sœur et moi avons rejoint les cortèges de la manif.



On y a croisé el padre et d’autres connaissances. Le soleil tapait fort sur nos têtes et nos pieds étaient épuisés par cette longue marche mais nous étions unis dans la lutte (bon on se calme Arlette !). Manif très bon enfant et très sympathique même si certains ne la prendront pas en compte parce que « ça aurait pu être pire ».



Il y avait même cette femme à son balcon qui soutenait les manifestants. Elle n'arrêtait pas de cloper et en signe de soutien, pour montrer sa participation, elle avait enfiler un tee-shirt sur le manche de son balais qu'elle agitait.
Viva la Revolution ! ...


mardi 17 mars 2009

Cuisine et dépendances


D’abord, il faut savoir que je suis une grosse copieuse. En réalité, je m’inspire très largement de ce que font les autres. Bien-aimé pense que je suis créative mais en fait je regarde beaucoup ce qui se fait autour de moi.
La semaine dernière, je suis allée manger chez une de mes copines qui m’a parlé de la soupe que lui avait cuisinée sa sœur. Une soupe au chou rouge, une soupe violette. Oui parce qu'on dit chou rouge, mais le chou rouge n'est pas vraiment rouge, il est plutôt violet si vous voulez mon avis.
J’avais très envie de faire pareil. Alors pendant que je faisais des raquettes samedi, j’ai demandé à bien-aimé de faire le marché pour moi et de m’acheter du chou rouge. Et dimanche soir, je me suis mise aux fourneaux. Gros inconvénient du chou rouge : comme tous les choux, quand ça cuit ça pue et ça empeste tout le château !
Donc entre l’odeur et la couleur, bien-aimé et moi étions beaucoup moins enthousiastes voire même sceptiques. Mais il fallait bien goûter et c’était très bon. Alors mangez du chou !

Et là je m’apprête à accueillir Astrée. Après ma visite parisienne c’est Paris qui vient à moi ! Avec le magnifique temps qui sévit ici depuis une semaine, elle va pouvoir découvrir les joies de la vie toulousaine et profiter du beau temps du Sud-Ouest. Et moi je vais me transformer en guide touristique. Sur votre gauche vous pouvez admirer le Capitole, la place la plus célèbre de Toulouse. Au sol, vous pourrez contempler une croix du Languedoc grandeur nature …

xoxo

lundi 16 mars 2009

La sortie raquettes


Samedi, je suis donc allée faire des raquettes avec ma mère et ses copines. Dit comme ça c’est pas très rock’n’roll mais c’était très sympa. Déjà, il faisait super beau et le lieu où on était est magnifique. On était au milieu des sapins. Il faisait tellement bon que j’ai fini en tee-shirt. Bon bien sûr normalement on tombe pas en raquettes mais moi faut que je me casse la gueule. Normal, sur les raquettes la marche arrière n’est pas prévue. C’est un peu comme l’inventeur du K-way qui n’a pas pensé qu’on tourne la tête. Ben sur les raquettes c’est un peu pareil, ils ont oublié que, parfois, on veut marcher à reculons mais c’est impossible puisque la raquette se coince dans la neige et tu finis par terre. Vu l’épaisseur de la neige, je ne me suis pas fait mal.
Le soir j’étais exténuée. Je suis rentrée et bien-aimé avait invité chouetteman. J’ai lutté jusqu’à 22h30 pour regarder un film avec eux (ils m’ont fait regarder un film gore avec des moutons, c’était horrible !) puis je suis allée au lit en les laissant à leur dvd. Ok, j’ai un peu fait ma vieille, me coucher à 22h30 un samedi mais j’avais quand même marché 12km en raquettes durant la journée pour ma défense.
Et dimanche cher et tendre a rencontré mes grands-parents paternels. Grand-mère s’était surpassée ; soupe, foie gras, encornés fourrés à la viande, rôti de bœuf avec champignons et patates puis deux desserts. C’est bien la peine d’aller faire du sport, tous mes efforts de la veille ont été ruinés ! Malgré l’état de mon estomac c’était très sympa.


Je ne peux pas passer sur la nouvelle du week-end, la disparition d’Alain Bashung. Et voici mon hommage à ce grand monsieur.

vendredi 13 mars 2009

Le nid d'amour


Voilà à quoi ressemble mon petit nid d’amour dans lequel je vis d’amour et d’eau fraîche.



Non c’est pas vrai je mange plein de gâteaux parce que j’adooore faire des gâteaux. Et que c’est super bon alors que de l’eau tout le temps c’est un peu lassant.



Récemment, la même question est revenue à plusieurs reprises dans la bouche de quelques copains. Leur interrogation m’a surprise. En substance la question était si la vie à deux me plaisait, quand même. C’est le « quand même » qui est important dans cette histoire, enfin qui me turlupine. « Quand même » ça veut dire « au final c’est pas si pourri la vie à deux » ou bien que « moi l’indécrottable indépendante j’arrive à me résoudre à vivre avec quelqu’un ». Au final je ne sais pas l’interprétation que je préfère ou celle qui me déplaît le plus.



Ma réflexion sur tout ça c’est que si la vie à deux c’est bien, quand même, il faut prendre ses cliques et ses claques. Ben oui, la vie à deux ça doit être un feu d’artifice tous les jours (comme le clip de Damien Jean), une balade en gondole à Venise. J’exagère mais quand même si c’est moi bien que vivre tout seul, faut rester tout seul, CQFD.



Enfin voilà à quoi ressemble le gâteau que j'ai fait l'autre jour, un joli marbré qui se laisse manger, miam !
Bon week-end à tous. Moi je vais faire des raquettes demain !



jeudi 12 mars 2009

Un nouveau venu dans la famille


Bon, apparemment j’oublie de raconter les choses les plus importantes. Honte sur moi ! Promis, je vais faire amende honorable.
Donc voilà, depuis ce week-end je suis tatie. Je suis tatie par l’intermédiaire de bien-aimé puisque c’est sa sœur qui vient d’accoucher.
Alors que j’étais encore à Paris, le neveu de bien-aimé a décidé qu’il était temps d’aller voir la lumière du jour et de découvrir le monde. Il a bien raison mais bon il aurait pu attendre mon retour ! Bizarrement j’étais sûre que l’accouchement arriverait pendant mon absence.
Donc je n’ai rencontré le petit bout de chou qu’avant-hier. Il est assez mignon pour un bébé. Il nous a laissé le prendre dans nos bras à tour de rôle, sans râler. En revanche, il n’a pas beaucoup ouvert les yeux, c’est normal me direz-vous, mais quand même c’est dommage parce qu’il a de très beaux yeux bleu gris. Parfois, il entrouvrait ses paupières et on ne voyait que le blanc de ses yeux, c’était flippant. Ça a surtout fait flipper bien-aimé, il faut bien le dire. Sinon c’est un tonton heureux, il a pris le bébé dans ses bras et a surmonté sa peur de casser ces petites choses si fragiles.

En tout cas ce petit a déjà tout compris, lorsque je l’ai pris dans mes bras, il a joué avec mon collier de perles. Mais oui les perles c’est ce qu’il y a de mieux. Et il a des chaussettes sur ses minuscules mains parce que ses ongles sont trop longs et qu’on ne peut pas encore les lui couper.
Bon j’arrête d’être gaga avec les bébés.
xoxo

mercredi 11 mars 2009

Les retrouvailles


Un couple c’est une histoire de timing. Déjà pour se rencontrer, c’est ce qu’on se disait ce week-end avec des copains, il faut y être prêt, prêt à rencontrer l’autre je veux dire. Question de bon timing pour voir l’autre. Et par la suite il faut s’avoir s’accorder, concorder. C’est un peu comme la musique, sans la bonne tonalité ça sonne faux.
C’est encore plus vrai chez ceux qui vivent une histoire d’amour à distance. Il faut s’avoir, malgré l’éloignement, trouver le bon rythme pour rester en phase, au moins à certains moments. On a vite fait lorsque la distance nous sépare de prendre des rythmes différents qui risquent de nous éloigner encore davantage l’un de l’autre, irrémédiablement.
Et le plus dur, à mon sens, est le moment où l’on se retrouve, le moment où l’on se trouve à nouveau. Le manque crée une attente qui est forte mais l’éloignement nous a conduit sur des cadences différentes. Il faut donc laisser à chacun le temps de se réhabituer à l’autre, d’entrer dans son espace sans brutalité, sans heurts.

Je suis revenue de ma petite escapade et j’étais heureuse de retrouver bien-aimé, il m’avait manqué. Mais j’étais aussi un peu triste de partir, de quitter tout le monde. Et puis pendant quelques jours j’ai eu un rythme effréné et je me retrouve à tourner au ralenti, cinq heures d’ennui (presque mortel) dans le train.En plus on était tous les deux fatigués de nos week-end respectifs, de grandes retrouvailles en perspectives ! Pas de soirée au coin du feu pour se raconter en détails ce qui s’est produit en l’absence de l’autre, nous allions voir le dernier spectacle de Charlotte de Turckheim. Un très chouette spectacle, on a beaucoup ri. Elle est un peu déjantée, exubérante mais tellement sympathique et vraie. Ses imitations des adolescents sont à mourir de rire. Bref, une très bonne soirée de retrouvaille avec bien-aimé au final.

mardi 10 mars 2009

Four days in Paris # 2


J’ai été assez brève sur ces quatre jours à Paris étant donné que je vous ai principalement parlé hier ... d’un canapé.



Je ne vais pas vous raconter en détail tout ce que j’ai fait ou vu. Vous auriez l’impression de faire un marathon avec un ministre (bon je me la pète un peu cependant il est véridique que je n’ai pas arrêté pendant ces quelques jours parisiens).








L’essentiel est que j’ai vu plein de gens qui m’avaient manqué et avec lesquels j’ai été heureuse de partager des cafés, des balades, des brunchs…




J’ai vu quelques endroits que j’aime et dont j’apprécie l’ambiance : le quartier du Luxembourg et son parc si agréable, l’Ile de la Cité, Belleville.




Je vais m’attarder quelques instants sur une anecdote survenue dimanche. Ma copine E. m’a amenée boire un thé dans un café que je ne connaissais pas, il s’appelle « Les éditeurs » et se situe carrefour de l’Odéon. Je fais de la pub à ce café même s’il n’en a pas du tout besoin. Vu le quartier dans lequel se trouve ce café, tout y est un peu cher mais ça valait le coup. En plus, en y étant restée quatre heure, je pense avoir bien amorti le prix de mon thé !
C’est un café très cosy, très agréable avec des tous petits fauteuils en cuir rouge, un lustre en cristal, des petits lampes pour l’ambiance feutrée et plein de guide du routard. Bref, E. me raconte qu’elle vient dans ce café de temps en temps et qu’une des habituées a une coupe de cheveux assez étrange. Un brushing en forme de T. Sur le coup, j’ai eu du mal à saisir à quoi pouvait ressembler la crinière de cette dame. E. a fini par s’en aller et une autre copine m’a rejointe. En partant je promets à E. de la tenir au courant de la venue ou non de Mme T. Et en fin de journée, telle une apparition, je la vois entrer. Je ne l’ai jamais vue mais je suis sûre qu’il s’agit bien d’elle. Une bourgeoise bien apprêtée. Une blonde manucurée avec quelques signes extérieurs de richesse.
Alors comment vous expliquer sa coiffure ?La plupart d’entre nous (les femmes) avons les cheveux le long de notre crâne (bon sauf les punk qui ont des pics ou autres crêtes), à la verticale. Certaines font des brushing et la chevelure s’éloigne alors de la verticale. Mme T, quant à elle avait des cheveux tellement gonflés par le brushing, les rouleaux et la laque que sa tête et sa coiffure formait un T.

lundi 9 mars 2009

Four days in Paris



Et sous les acclamations d’un public en délire, voici … Julie. Son grand retour après quelques jours d’absence. Une ovation pour celle qui vous a tant manqué (enfin peut être n’y a-t-il que Mme ChA à qui j’ai manqué).

Je vais débuter le récit de mon week-end (prolongé) par le commencement, le plus simple, ce pour quoi je suis douée, à savoir me retrouver dans des situations cocasses.
Mon escapade a débuté avec 5h de train, en vrai 6h parce que des étudiants manifestaient sur les voies à Poitiers et à Paris. Ah ces jeunes ! Je descends donc à la gare Montparnasse entourée de CRS en tenue de Robocop, quelle chance ! (on se doute que les étudiants ne sont pas partis de leur plein gré et qu’il a fallu les forces de l’ordre pour les y aider)
J’ai quand même réussi à arriver chez mes copains avant qu’il n’y ai plus de métro. On s’est fait un petit repas très sympa à base de chips, de foie gras, de gâteau au chocolat et d’alcool (on fête les 25 ans ou on ne les fête pas), miam miam. On finit par aller se coucher et je me suis dit que j'allais vite m’endormir même si le canapé n’est plus tout jeune parce que j'étais assez fatiguée. Grossière erreur.


Vu comme ça, le canapé a l’air inoffensif. Il a l’air sympa parce qu’il se cache derrière un morceau de tissu. Mais c’est tout l’inverse. Un monstre s'abrite sous cette étoffe.





En vérité, il ressemble à ça. Et encore je vous l’ai mis en version polaroid pour pas vous effrayer, sinon vous auriez fait des cauchemars (je vous assure, aucune exagération dans mes propos).
Que c’est-il passé ? Ce canapé s’est transformé en véritable tortionnaire de mes nuits, un bourreau comme j’en avais rarement rencontré. J’ai été torturée, suppliciée, ma nuit a été un véritable calvaire.
Il faut dire que j’ai commencé par me cogner (cogner n’est pas le terme exact, il faudrait plutôt employer le mot shooter pour rendre compte de la brutalité du coup) le genou à l’armature du lit faite en ferraille. La douleur était tellement forte que j’ai été sonnée. Puis je me suis réveillée toutes les heures, ne pouvant dormir que dans certaines positions, les autres me faisant trop souffrir. Au petit matin, j’ai eu l’impression de ne pas avoir dormi. J’étais fraîche comme la rosée !
Avant de me lancer dans ma journée marathon, j’ai cru avoir cassés les W.C. de mes potes. J’ai envoyé frénétiquement des messages afin de les prévenir. J’ai eu la situation bien en main puis j’ai aggravé les choses, en fait j'ai cru aggraver les choses. En fait fausse alerte, j’ai eu peur pour rien. Leurs toilettes mettent un quart d’heure pour se remplir et c’est normal. Pour une fois je n’ai rien détraqué.

jeudi 5 mars 2009

Week-end parisien


Le grand jour est arrivé.
Je m’apprête à prendre mon sac de voyage, à me diriger vers la gare, à prendre mon train et dans quelques heures je vais retrouver … Paris.
Je pourrai faire ma Carrie Bradshaw, en fin plutôt ma Clara Sheller parce que je vais pas à New York mais à Paris. Je vais flâner dans les rues, aller bruncher, voire mes copines et mes copains, admirer des expos, prendre le métro (enfin un vrai métro et pas un qui ressemble à un jouet pour playmobil) bref m’éclater. Et surtout je laisse mec et enfants derrière moi. Non, en fait je laisse juste bien-aimé à la maison avec des post-it un peu partout dans le château pour lui dire ce qu’il doit faire. Eh oui, même lorsque je ne suis pas là je lui donne des ordres. Ces femmes alors !

Aaahhhhhhhhhhhh. M****. Voilà, je veux tout faire en même temps, écrire mon post, ajouter des photos et recharger la batterie de mon Ipod et du coup une boulette se produit, j’ai synchronisé par erreur mon baladeur sur l’ordinateur de bien-aimé, je viens de perdre toutes mes chansons. Et bien sûr mon ordinateur est chez mes parents puisque je l’ai prêté à la madre pour qu’elle puisse s’entraîner à faire de l’ordinateur.
Allez on se calme, dans quelques heures je vais retrouver PARIIIIIIIIS !! Et mes copains. Je pars en week-end prolongé, je vous souhaite un excellent week-end de votre côté, je vous retrouve la semaine prochaine, épuisée d’avoir arpenter l’asphalte parisien.

mercredi 4 mars 2009

Promenade au parc



Avant l'arrivée de la pluie, je suis allée profiter (une dernière fois) du soleil qui rayonnait au parc. J’y ai croisé une petite fille qui plantait des fleurs. Elle était surveillée de très près par sa mère qui ne la quittait pas des yeux.


Puis je suis retournée au jardin japonais. Ni trace d’un bébé tatoué laissé pour mort et pas de couple meetic, mais un peu plus loin j’ai rencontré un couple très bizarre, patience …




Comme il n’y avait pas grand monde, je me suis intéressée aux canards. Le col vert avait de magnifiques reflets grâce au soleil mais il bougeait trop pour que les photos montrent toute sa beauté de colvert. En fait il était incognito et se servait des feuilles comme camouflage, un vrai caméléon.


Je crois qu’au bout d’un moment ils en ont eu marre que je les mitraille avec mon appareil et ils sont partis vers d’autres aventures.


J’ai repris ma route et j’ai croisée celle d’un chat. Un chat noir et blanc mais pas très marrant, en tout cas beaucoup moins que ses camarades volants. Il ne m’a même pas regardé. Il n’a fait que regarder le sol.
Fin de la partie animalière de ma sortie.




Ensuite, j'ai rencontré un maître zen. Nous avons eu une intéressante discussion à propos de la spiritualité. Néanmoins il manque un peu d'humour, il n'a pas ri à mes blagues. Il est resté de marbre. Il a voulu m'accmpagner dans ma balade au parc mais je lui ai avoué que mon coeur était pris et que bien-aimé était jaloux. Je l'ai alors laissé à sa méditation.



Puis j’ai croisé un couple (celui dont je vous parlais plus haut) dans une position improbable. Ils font partie de ces couples qui pullulent dans les parcs et autres lieux publics et auxquels on a envie de crier « prenez une chambre ! », « get a room ! ». Pour les punir je les ai mitraillés sans qu’ils s’en aperçoivent, forcément ils étaient trop occupés à se bécoter sur les bancs publics, bancs publics…



J’ai rencontré une bouche à incendie datant de Mathusalem. Au début je l’ai trouvé sympa, on a papoté comme deux vieilles copines. Mais qu’est-ce qu’elle est têtue. Et susceptible avec ça. Je l’ai vexée et elle est devenue toute rouge !



En sortant du parc, j’ai croisé papy et mamie qui venaient promener leur chien qui, je le précise, n’était pas un caniche. Ils m’ont plu, ils n’étaient ni mièvre ni aigris, juste un couple de personnes d’un certain âge. Et eux au moins ne s’embrassaient pas ostensiblement.


Sur le chemin du retour, j’ai croisé des vélibs à contresens. Comme des petits vélibs, ils roulaient n’importe comment.

Et enfin des jolies petites fleurs qui poussaient chez un de mes voisins mais qui se sentaient à l’étroit dans son jardin et essayaient de s’échapper, de venir sur la rue en passant par dessus le mur.

mardi 3 mars 2009

Gertrude et Hector


Hier soir avec bien-aimé, la madre et sister nous sommes allés voir au cinéma 12 hommes en colère, un vieux film de 1957 de Sydney Lumet. Un très beau film sur des jurés qui doivent obtenir l'unanimité lors de leur verdict. Très beau film malgré les grosses ficelles utilisées par le réalisateur, mais c'est aussi ça le cinéma.
Enfin bref, c'est une sorte de ciné club qui passe un vieux film par mois avec présentation avant la séance et débat après la projection. Le film portant sur la justice et les erreurs que les hommes peuvent commettre, le débat a un peu dévié en discussion de café du commerce. La justice à deux vitesses, les jurés sont des quidams alors que les autres membres du procès (avocats, magistrats, experts) sont des professionnels et c'est de leur faute si les membres du jury n'ont pas toutes les informations nécessaires pour se prononcer.
Etant juriste ce genre de débat m'agace toujours profondément entre les ignorances concernant notre système judiciaire et les amalgames entre ledit système et celui en vigueur aux Etats-Unis, je fulmine. Je ne ferai pas de mise au point en ces lieux, ce n'est pas l'objet de blog, néanmoins si la vulgarisation du droit et de la justice vous intéresse, vous pouvez aller là : http://www.maitre-eolas.fr/. Vous ne serez pas déçus.

Après la séance, la madre nous a raccompagnés jusqu'à notre château. La radio, que je ne citerai pas, était allumée. Les auditeurs appellent pour parler de leurs problèmes, le plus souvent ce sont des femmes et il s'agit de leur vie amoureuse. Donc nous avons eu droit à Gertrude (la préservation de son anonymat est nécessaire compte tenu de ses propos) qui depuis un an et demi vit (je crois qu'elle est aussi mariée, mais je n'en suis point sûre vu les circonstances) avec un homme étrange, Hector. Je m'explique : son compagnon ne supporte pas les disputes. Dès qu'ils rentrent en conflit, même mineur, il prend ses affaires et retourne dans l'appartement de sa mère (je vous rassure sa mère n'y vit plus). Ses absences peuvent durer dix, quinze jours. Et au bout d'un an et demi, Gertrude est à bout. On la comprend, je le serais à beaucoup moins !

L'animatrice, fine psychologue, lui demande alors comment Hector faisait dans ses relations précédentes. Et là, on apprend que ça faisait dix ans qu'il n'avait pas vécu avec une femme. Gertrude, j'ai envie de te dire, que le bon sens veut que nous sachions, nous les femmes, que si un homme est "sur le marché" depuis si longtemps, c'est mauvais signe. C'est bien connu que tous les mecs biens sont pris.
Allez Gertrude, bon courage.

Sinon, le beau temps est revenu et je vais par conséquent retourner au parc afin d'essayer de voir toutes les choses (gens) dont Mme ChA m'a parlée.

lundi 2 mars 2009

Le soleil brille, les oiseaux chantent ...


La semaine dernière, il a fait tellement beau que je suis sortie au parc pour faire des photos et profiter de cette belle lumière. Il ne faisait plus du tout froid et le soleil me caressait le visage. En voici quelques extraits.




Et un peu de musique pour bien commencer la semaine.
Bonne journée à tous.