jeudi 31 décembre 2009

DHV



22h53 : Je vais au lit. Un peu plus tôt que d’habitude parce que demain, on aura beau être dimanche, il faudra se lever à 7h du matin pour aller en Corrèze.

23h17 : Après un peu de lecture, extinction des feux.

04h31 : Je me réveille et ne me sens pas très bien. Je suis barbouillée. Je tourne et me retourne dans le lit mais la désagréable impression que je ressens ne disparait pas.

04h48 : Je finis par me lever. Je marche un peu et vais pisser. Je décide de me poser sur le canapé. J’essaye de m’installer le mieux possible mais le canapé est moins confortable que mon lit, c’est indéniable. Je mets le plaid de manière à ce qu’il recouvre mon corps frigorifié. La position est inconfortable et j’ai froid, pourtant j’ai l’impression que ça va un peu mieux.

05h32 : Je me réveille et je m’aperçois que je suis toujours sur le canapé. Malgré tous les inconvénients du canapé non déplié (je ne suis pas complètement allongée et j’ai toujours froid) je me suis assoupie. Mon corps est toujours patraque. J’attrape mon lecteur MP3 et retourne au lit. La musique m’apaise. Je la lance donc pour me rendormir.

07h20 : Le réveil s’enclenche. Je veux pas me lever. Je l’éteins et reste encore un peu lit. Je ne suis toujours pas très bien, je n’arrive pas à petit-déjeuner.

J’hésite à renoncer à cette journée en Corrèze. Mais ça ne se fait pas, annuler comme ça au dernier moment. Eh puis ça va passer.

8h15 : Beau-papa et belle-maman passe nous chercher, décollage pour Tulle.

9h23 : Je trouve déjà le voyage interminable. Je positionne mes écouteurs sur mes oreilles et je lance la musique. Si je dors, le trajet passera plus vite.

10h11 : Je suis réveillée par mon mec qui insulte un gars de la DDE. Apparemment il fait chier mais c’est surtout mon sommeil et mon confort qui en prennent un coup. Je me rends alors compte que nous roulons au pas sur l’autoroute. Il y aurait du verglas (quelques voitures sont arrêtées sur la bande d’arrêt d’urgence et une ou deux bien abîmées). Je sens qu’on n’est pas arrivés.

11h39 : Avec pas mal de retard, nous arrivons enfin. Avant de nous rendre au restaurant, nous allons chez l’une des tantes de guillaume. Je suis bien contente d’être enfin arrivée. Ça papote et moi je suis vraiment fatiguée.

12h42 : Les choses se précisent, bien-aimé va chercher nos manteaux pour qu’on y aille. Je me lève et me rassoie aussitôt, je ne me sens vraiment pas bien et mes jambes ne semblent plus vouloir me porter. J’en informe cher-et-tendre. Je demande un sucre, pensant à de l’hypoglycémie. Tout le monde me regarde (je suis blême parait-il). Sauf que ma gorge est tellement serrée que je ne peux rien avaler. Une envie de vomir me prend. Je demande une bassine parce que je sais que je n’aurai pas la force d’aller jusqu’au toilettes. Et voila comment je me retrouve à vomir devant mon mec et ma belle-doche !

Ma mine ne les rassurant toujours pas, on me propose de rester chez la tante de bien-aimé me reposer pendant que les autres vont au resto. Je reste donc. Je pensais que je les rejoindrai plus tard mais au final j’ai regardé les guignols de l’info, appelé ma mère pour me faire plaindre et dormi. Quel joyeux dimanche.

Désormais appelez-moi desperate housewife vomito ! (DHV pour les intimes) !

lundi 28 décembre 2009

Comment je suis trop fière


Un peu d'auto-célébration ne fait pas de mal !
Donc voilà, comme j'ai pas mal mis la main à la pâte pour le repas de Noël je me permets de rendre à César ce qui appartient à César (et à la petite Olive ce qui appartient à la petite Olive!)
Pour le repas du 25 décembre j'ai cuisiné l'accompagnement du plat principal mais ce dont je suis le plus fière ce sont ces magnifiques sushi à la crevette.
Pour mon anniversaire bien-aimé m'a offert des cours de cuisine japonaise. On s'est perfectionné et on a appris à faire ces délicieuses petites choses.
Et donc mise en pratique le jour du papa Noël. Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un travail d'équipe, oui j'en connais un qui a bien participé !
Non seulement c'est joli mais c'était aussi très bon !
Rendons également hommage à ma charmante cousine pour cette très belle photo ! Thanks E. !
Bon et si vous êtes sage je vous raconterai très bientôt mais aventure de vomito post repas de Noël ! Il me faut juste encore un peu de temps pour m'en remettre.

jeudi 24 décembre 2009

Le post bordélique de Noël


Plein de trucs à vous dire mais pas grand chose de cohérent donc je balance tout en vrac.


1°) Il y a quelque temps déjà bien-aimé et moi on est parti se faire un petit week-end en Corrèze. Histoire de se retrouver. Pourtant j'avais pas l'impression que nous nous étiions perdus. Quoi qu'il en soit c'était bien de passer un week-end juste nous deux. Et les vaches (ben oui les limousines, elles sont plus nombreuses que les gens dans le coin).
On a dû se réchauffer car la maison qu'on nous avait prétée n'est pas habitée et il faisait bien froid !). Mais bon c'était pas vraiment un problème même si j'ai gardé mon manteau pendant la première heure dans cette batisse afin d'éviter tout risque d'hypothermie. Le truc cool c'est qu'on a visité le Haras de Pompadour et le Château de Pompadour (si tu te poses la question, oui il a appartenu à Mme de Pompadour, cadeau du Roi à sa favorite pour lui conférer un titre permettant à la lady d'accéder à la Cour, pas fou le type !)
Malgré le froid c'était chouette mais la pluie, qui s'est jointe au voyage dimanche, nous a contraints à écourter notre périple parce que froid + pluie = petite J. super frigorifiée et devenant mauvaise !


2°) Je trouve que s'occuper des cadeaux de Noël devient de plus en plus compliqué. Pour le dire plus simplement et de façon plus imagée, c'est la misère ! Les magasins sont bondés donc au bout de deux minutes ça me saoule tellement que je fuis sans avoir acheté tout ce que j'avais prévu d'acquérir ce jour-là !
Une autre difficulté consiste à se renouveller année après année. Mon imagination commence à être à court. C'est pas totalement vrai mais le problème c'est que mes idées correspondent pas toujours au budget que mes finances me permettent. Donc les cd et dvd sont encore de mise pour cette année (et les années à venir ! Vous me direz qu'il vaut mieux on bon cd qu'un cadeau qui ne vous plait pas. C'est pas faux !


3°) Et sinon je suis encore malade ! Je sais tout le monde s'en cogne mais moi j'en ai marre de mon p***** de rhume qui me fait éternuer 150 fois par jour, me moucher toute les deux minutes et envie de dormir ... tout le temps. C'est encore un truc hyper sympa de la vie à deux, on se refile à tour de rôle nos maladies. Enfin bien-aimé a réussi à éviter mon rhume du début du mois, qui vraiment n'était rien. Mais lui, dans sa grande générosité, ma donne le sien en début de semaine. Et là c'est pas du tout la même histoire mon nez coule en permanence, mon cerveau fonctionne au ralenti, j'en peux plus !!!!!! Je sais ça fait rêver. Du coup je comate devant la télé. Et parmi toutes les rediffusions j'ai vu Miss Congeniality 2 qui m'a bien fait rire. La comédie n'est pas révolutionné par ce film mais j'ai bien ri et vu mon état, c'était agréable.
D'ailleurs je retourne comater.


BONNES FETES A TOUS


P.S. : Désolée pour les éventuelles fautes mais je n'ai plus word (donc plus de correcteur d'orthographe) donc j'ai dû faire avec WOrdPad et j'ai trop la flemme de me relire !

lundi 14 décembre 2009

Dans Paris



Bon, il serait temps de me remettre à donner des nouvelles.

Mon week-end à Paris est déjà fini et le retour à Toulouse fut d'autant plus difficile qu'il neigeait lorsque je suis descendue du train. Bouhouh !
Un peu plus de trois jours passés à arpenter l'une de mes villes préférées, à respirer encore plus de pollution, à jouer des coudes pour rentrer dans le métro et à avoir froid !
Mais surtout j'ai vu mes copines (et mes copains).

J'en ai profité pour fêter quelques anniversaires et pas des moindres. Des quarts de siècle, célébrés comme il se doit.

Le samedi grosse soirée et nous avons bravé le froid (polaire le froid, parait-il).
Nous avons atterri dans une cave pas très propre et à la décoration douteuse mais l'ambiance était très sympa, la musique bonne (bonne bonne bonne, oui J-J).
Résultat des courses : une excellente soirée (nuit) à danser et s'éclater jusqu'au bout de la nuit. Sortis à 4h du matin, les taxis qui passaient devant nous étaient tous pris. Nous décidons de rentrer à pied. Au lieu des dix minutes promis par l'un de nos comparses (j'étais sceptique), nous avons mis une bonne heure à rentrer à l'appartement. Nous étions alors encore sept et nous avons cassé la croûte en finissant les restes de l'apéritif puis des tartines de nutella sont venus clore ce repas. Certains sont partis avec les premiers métro mais nous étions toujours cinq et avons fini au lit à 6h.
Le réveil le lendemain matin ne fut pas trop difficile mais la journée fut longue. Les coups de barre nombreux.

Il ne faut pourtant pas croire que je n'ai fait que papoter avec mes copines et faire la fête.

J'ai aussi vu une très chouette expo, Teotihuacan, la cité des Dieux au musée du quai Branly. C'était beau et très intéressant. J'ai appris de nombreuses choses sur cette civilisation mésoaméricaine mais elle reste toutefois très mystérieuse.

mercredi 25 novembre 2009

Catherine


Aujourd'hui, on m'a souhaité bonne fête.
Alors je me suis étonnée. Ce n'est pas la Sainte Julie puisque c'est le 8 avril !
Je me suis interrogée, j'ai pensé à une erreur.
Mais non, en regardant un calendrier j'ai pu noter que la Sainte qui est fêtée aujourd'hui est Catherine. On m'a souhaité les Catherinettes !!!!
Ouinnnn !
C'était un coup bas.
A quoi ça sert d'habiter avec son mec et de supporter ses défauts si c'est pour que l'on me souhaite bonne fête à la sainte Catherine ? Mais oui, je vous le demande.
Sans parler de l'inégalité qui fait que les filles seules subissent cet affront. Comme d'habitude, les hommes sont épargnés !
Allez salut !

lundi 23 novembre 2009

Avent


Au début du mois, comme toutes les semaines, direction le supermarché du coin afin de procéder au ravitaillement des placards et autres dépendances. Nous sommes début novembre et les chocolats de fin d’année font leur apparition dans les rayons. Alors avec bien-aimé nous regardons si les calendriers de l’Avent sont également déjà en vente.
L'année dernière il m'en avait offert un. C'était cool, je crois bien que c'était mon premier. J'avoue toutefois ne pas avoir suivi scrupuleusement les règles régissant son usage.

Les recherches semblent infructueuses. En effet, les boîtes nous montrent, essentiellement, des images de chocolats écoeurants (fourrés, avec plusieurs couches).
Alors que nous renoncions, les voilà. Deux types calendrier. Je prends le plus grand. Par acquis de conscience je jette un œil au prix. Mais c’est du vol. Je me rabats sur le modèle inférieur. Il est cher vu son contenu mais c’est acceptable. Je regarde cher et tendre : « 2 ? ».
Et il acquiesce.

Nous voilà donc repartis avec deux calendriers. Le tiers de notre note ce jour-là. J’ai l’impression qu’on est encore des ados en train de manger le chocolat de leur enfance, ceux des gros œufs qu’on mange à Pâques !

lundi 9 novembre 2009

Résistance culinaire





Etant sous le joug des FARC (les Forces Armées de Résistance Culinaire), je n’ai pu écrire auparavant ! Ils me retiennent et m’obligent à cuisiner. Donc plein de nouvelles expériences pour les papilles. J’ai ainsi pu me servir d’un de mes cadeaux d’anniversaire, les mini moules à cake.
Résultat des minis cakes à la carotte et aux lardons pour ma première fois. Puis hier des petits cakes à la confiture d’orange amère.
Je crois que mes ravisseurs sont plutôt fiers de moi. En tout cas ils en ont l’air.

J’ai aussi essayé les nems. A améliorer. Mais c’est beaucoup moins difficile que ce que je m’imaginais. Je pense donc remettre le couvert.
Mais je crois que je développe un fort syndrome de Stockholm. Je m’attache à mon gardien. Il n’est pas si méchant. Il me retient mais il est gentil, il veut mon bien !

mercredi 28 octobre 2009

Lundi soir

Lundi soir. Petite baisse de régime (je parle de moi comme d’une voiture, intéressant …). Il y a des hauts, il y a des bas. Bien sûr je préfère les hauts, c’est plus facile à gérer. Mais les bas, sont intéressants aussi. Ils me permettent de me recentrer sur moi-même avant d’attaquer à nouveau. Et surtout, quand on est en bas, on ne peut que remonter.
Lundi soir donc. Je me demande ce qu’on va bien pouvoir regarder, un film ou une série. Et je me dis que je regarderais bien un truc léger et optimiste mais voilà je n’en ai pas trop en rayon. Je regarde les dernières acquisitions de films en dvd et ça ne me paraît pas très joyeux. C’est bien normal, les films qui me plaisent le plus, ceux qui me marquent sont ceux qui plombent un peu l’ambiance.
Alors à quoi bon chercher le film qui va me faire sourire, qui va me faire oublier l’âpreté du monde. Je ne veux pas me vider la tête en regardant toutes les bêtises et autres inepties qui se succèdent sans interruption sur tous nos écrans. Tant qu’à faire, je préfère la remplir ma tête. De choses marquantes, de choses qui restent.
Nous avons donc regardé la dernière série d’Olivier Marchal, sur des flics (encore et toujours).
Un univers sombre, très sombre.
Mais que c’est bien fait.
Et au final, quel plaisir.

mardi 20 octobre 2009

Jeune fille indépendante recherche amis


C'est marrant comme on change. Ce qui nous semblait impossible hier devient notre quotidien et nous finissons par oublier qu'autrefois nous pensions de manière totalement inverse. Ainsi se révèlent nos contradictions, nos petits arrangements avec nous-même.

Mes amis se moquent du "bien-aimé" désormais récurrent dans mes notes. C'est vrai. Moi l’indépendante féministe, qui n’en fait qu’à sa tête, je me suis entichée d’un garçon et je parle souvent de lui.
Mais il semblerait que je ne sois pas la seule puisque lors de ma dernière venue à Paris pour voir mes amis, ils m’ont tous demandé où était mon mec. C'est-à-dire ? Je ne vous suffis plus ? Je n’ai plus droit de me déplacer sans lui ?
Désormais je dois venir avec lui sous peine de remontrances. Et après on dit que c’est moi qui ai changé. Autrefois, je leur suffisais …

A l'inverse, une de mes copines à laquelle je racontais mes tentatives pour faire un peu de place dans ma chambre chez mes parents en vendant mon ancien lit notamment, me demande s’il me reste quand même un endroit pour dormir là-bas. Au cas où j'aurais besoin de m'éloigner de mon nouveau domicile et de celui avec lequel je vis dorénavant. Le temps d’une nuit. On ne sait jamais. Après une très forte dispute ou autre. Et en effet, je vends ma mezzanine mais il me reste un autre lit.

lundi 12 octobre 2009

25 !


Je viens de recevoir ceci par la poste. Des petits gâteaux, marqués de mon nom et de mon âge.

Avec ceci, un joli puzzle enfin un puzzle sur lequel me sont destinés des petits mots. Je l’ai reconstitué mais je ne suis pas sûre du résultat. Tout s’emboîte correctement me semble-t-il mais c’est un peu le bazar. Finalement c’est un peu comme la vie, les choses, les événements s’emboîtent, se lient les uns par rapport aux autres et à nous, leurs protagonistes et pour autant ces liens ne sont ni simples ni évidents. Ainsi, le message de mon puzzle est sinueux.


Il ne faudrait pas que j’oublie de mentionner les autres présents dont j’ai été la destinataire.

Je radote pour ceux qui étaient là au moment de l’ouverture de celui-ci mais j’adore ce papier cadeau ! Dommage que le cadeau ait dû repartir (encore un cadeau en double, c’est ma malédiction ce qui prouve le bon choix de mon entourage)



Et un petit aperçu des autres …

jeudi 8 octobre 2009

He's a geek


Un point dont j’ai connaissance depuis longtemps : mon mec est un geek. Oui, bien-aimé est un nerd. En même temps c’est un informaticien. Quoi de plus normal ?
Au début j’ai dû trouver ça plutôt sympa (je ne m’en rappelle pas vraiment alors j’imagine)
Avant qu’on sorte ensemble il m’a ainsi aidé lorsque j’ai eu un problème avec mon ordinateur portable. Il connaissait plein de trucs chouettes.
Et ça change des conversation juridiques.

Bon par extension un geek ça aime bien les consoles de jeu. Bon il jouait en faisant de drôles de tête mais ça restait relativement soft. Vous vous souvenez ?
Mais depuis quelque temps déjà, il a déniché un (nouveau) jeu. J’ai tendance à soupçonner ses collègues de boulot de cette découverte. Enfin bref, il est complètement accro à ce jeu. C’est un jeu de stratégie. Il a une armée, des soldats mais aussi des paysans, des fermes ...
Il y passe un temps fou le matin avant de partir travailler. Et une fois sa journée de labeur terminée, rebelote. Il va vérifier la progression de ses soldats toutes les cinq minutes, me raconte les résultats de ses offensives.
Bref mon mec a une histoire avec son ordi. Help !!!
Et ce n’est pas prêt de s’arranger. Venant de changer de service depuis quelques jours, il m’a raconté avant-hier que ses nouveaux collègues étaient de vrais geeks avec les conversations correspondantes. Il semblerait qu’ils aient des conversations sur leurs marques préférées de carte mémoire (ou de carte vidéo ou quelque chose s’en rapprochant, je ne me rappelle plus). Ça m’a fait très bizarre que ce genre de conversation puisse avoir lieu. Mais après tout, nous les juristes avons bien nos préférences quant aux éditeurs de codes (vive les rouges !)

mercredi 30 septembre 2009

Boucles d'oreilles

Suite à ma virée dans les magasins de perles, j'essaye de me remettre à la création de bijoux. Pour l'instant j'ai seulement réussi à finir ces petites boucles d'oreilles. Pour les autres, j'ai des doutes et je cherche comment combiner mes accessoires.


Même pour celles-ci j'ai encore des doutes. Est-ce que je vais les laisser comme ça ? Je les modifierai peut être. Je trouve qu'elles font un peu tecktonik. Saleté de mode qui parasite mes créations !

mardi 29 septembre 2009

Japanese food



Un temps estival sévit sur la ville rose pour mon plus grand bonheur même si du coup j'ai des petits soucis pour choisir mes tenues. Avec le froid et la pluie du début de semaine dernière je pensais que l'automne était définitivement là et j'avais remisé mes tenues d'été. Grossière erreur. J'ai failli mourir de chaud le week-end dernier en suant dans mes leggings et c'est loin d'être agréable.


Hier donc, version tenue d'été pour aller faire un peu de shopping et acheter de quoi relancer la fabrication (ou la réparation) de petits bijoux.


J'étais avec une copine et il faisait tellement beau que nous sommes allées nous installer à la terrasse d'un café pour continuer à bavasser. Et nous avons parlé de voyage. Du dépaysement. Et naturellement le japon est venu s'immiscer dans notre conversation. Cette île nous fait rêver. Elle nous intrigue. Nous aimerions aller la visiter, la découvrir un peu.

A défaut de pouvoir y aller prochainement je continue mon exploration de sa culture à travers sa cuisine.

La semaine dernière, j'ai testé les tempuras qui sont des sortes de beignets de légumes. Pour une première fois je suis plutôt contente. Le plus embêtant dans l'histoire c'est la pâte avec laquelle on enrobe les légumes. Elle colle davantage aux doigts qu'aux légumes. On fait frire le tout dans l'huile et les légumes restent par conséquent croquant, c'est agréable.




Vous pouvez voir comme bien-aimé est fier de sa participation. Pour l'occasion il avait même enfilé le tablier de cuisinier.

vendredi 25 septembre 2009

I did it myself


Cette semaine, j'ai ressorti la machine à badge. Bon "machine" ce n'est pas vraiment le mot appropriéparce qu'en fait il s'agit de plusieurs éléments et par conséquent je dois réaliser un certain nombre d'étapes avant d'arriver à un badge digne de ce nom. Ce n'est pas très long mais c'est parfois assez laborieux. Et il arrive également que je me trompe et là c'est tout pourri je suis obligée de jeter le badge à la poubelle.

Mais cette semaine je me suis bien améliorée bien qu'en sortant les différents outils je ne fus plus tout à fait sûre de la marche à suivre. Heureusement mon précieux mode d'emploi (en anglais sinon c'est trop facile et donc ça serait pas du jeu) était là pour rafraîchir ma mémoire.



J'ai fait des trucs plus ou moins bêtes et des petits cadeaux.

jeudi 17 septembre 2009

Le potimarron dans tous ses états

J’adore ce nom potimarron. J’aime ses sonorité et son évocation me laisse rêveuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que le potimarron coïncide avec ma saison préférée, l’automne. Bon pour l’instant l’automne n’est pas encore là mais l’apparition d’un potimarron dans mon panier de légume annonce son arrivée. C’est pour très bientôt.Prochainement je vais pouvoir marcher sur des feuilles sèches tombées aux pieds des arbres et qui craqueront sous mes pieds. Les arbres prendront des teintes variables, encore un peu de vert et toute la palette des couleurs entre le jaune et le rouge. L’orange qui teinte les feuillages est si joli pour mes petits.





Revenons au potimarron. Incroyable ce légume. On peut le cuisiner aussi bien dans des plats sucrés que salés. Donc cette semaine le potimarron a été transformé en tarte (sucrée) et c’était plutôt chouette.
Mais il y a d’autres légumes beaucoup moins rigolos qui sont apparus dans le panier. Genre blettes et fenouil. D’abord, j’ai des doutes sur le type qui a donné de pareils noms à ces légumes. De doute évidence, il voulait les saboter et faire en sorte qu’ils ne puissent pas concurrencer les autres légumes. Non mais c’est vrai, qu’est-ce que c’est que ce nom de blette ? Le pire c’est qu’on peut aussi dire bette. Vraiment j’y vois une forme de sabotage. Bon pour le fenouil c’est moins évident. Quand même feu-nouille c’est bizarre comme nom. J’arrête parce que sinon on va encore croire que je ne mange pas ces jolis légumes alors que je les cuisine et/ou les mange avec joie. Voui voui je mange des blettes et du fenouil, incroyable !




Allez bonne journée !

vendredi 11 septembre 2009

Corsica



J'avais dit très vite mais le très vite prend du temps.

Dur retour à la réalité après les vacances en Corse.

Comment raconter la Corse ? C'est magnifique. Certes, mais encore ? C'est un lieu à part. On ne se croirait nulle part ailleurs. Des plages paradisiaques avec du sable blanc et de l'eau turquoise. Bon parfois les plages sont faites de galets ou de sable noir et c'est beaucoup moins joli. Il y a aussi les montagnes et les forêts, préservées comme nulle part ailleurs.
Au-dessus vous pouvez admirer Calvi, lieu de notre villégiature.


Mais la Corse n'est pas qu'un endroit paradisiaque.
C'est aussi sur l'île de Beauté qu'on met le plus longtemps pour parcourir de si petites distances. Les routes en lacet cheminant le long des côtes révèlent tout à la fois des paysages grandioses et des envies de rendre son petit déjeuner.


Quant à la nourriture ...
Le pire c'est qu'il n'y a pas que la charcuterie qui est délicieuse (miam le lonzo et la coppa), les corses cuisinent de délicieuses pizzas (prononcez pizze, oui les corses ne prononcent pas la fin des mots, ne me demandez pas pourquoi) et des plats en sauce avec de la crème, renversant !



Mais pour vous convaincre qu'ils sont un peu bizarres regardez cette photographie.
Je ne vous parle même pas du non-respect des limitations de vitesse qui les conduisent à vous doubler alors qu'une voiture est en face.
Mais le meilleur reste l'amabilité des vendeurs, on sent tout de suite en arrivant le sens du commerce.

Enfin pour toutes ces choses et mille autres encore c'est incroyable la Corse.
P.S. : Non je ne suis pas mandatée par l'office du tourisme de la Corse, non mais !!

dimanche 6 septembre 2009

I'm back


Afin de prouver que ce blog n'est pas en perdition (ou pas totalement) voici un petit billet rapide avant d'autres plus longs.
En photo un petit repas maki fait par les petites mains de bien-aimé ainsi que les miennes mais cette fois-ci la gros du travail a été réalisé par lui. Il s'est fort bien acquitté de sa tâche et Nico qui était venu goûter tout ceci a eu l'air d'apprécier.



Ces photos datent un peu puisqu'elles ont été réalisées avant les vacances. Et c'était un peu la folie avant de partir d'où mon manque de post. Je sais vous n'allez pas me plaindre, j'ai eu la chance de voguer sous d'autres cieux, ceux de la Corse en l'occurence.

Très, très prochainement, ici même, je vous conterai ces vacances souvent étonnantes, parfois surréalistes mais toujours joyeuses !

mercredi 29 juillet 2009

J'ai toujours rêvé d'être une manuelle


J’ai quelques petits soucis avec mes petits ouvriers de l’immeuble d’en face. Je dis « mes petits » comme s’ils m’appartenaient ou travaillaient pour moi mais pas du tout. Ni l’un ni l’autre.
J’emploie juste une expression qui peut amicale pour mieux montrer mon désamour par la suite. Parce qu’eux et moi, autant vous le dire immédiatement et simplement, on n’est pas du tout copain. Non, je ne peux devenir ami avec personne dès lors qu’on me parle avant mon chocolat chaud du matin.
Vous vous étonnez du chocolat chaud ? Certains carburent au café toute la journée alors que pour moi c’est chocolat le matin et thé le reste de la journée.

Mes petits ouvriers rénovent le bâtiment situé à environ cinq mètres de la fenêtre de la chambre conjugale. En comptant cinq mètres je compte très large.
Et ils ne sont pas discrets. C’est le moins que l’on puisse dire. Je pourrais les comparer à un troupeau d’animaux mais ça serait trop facile.
Alors que leurs pieds viennent à peine de se poser sur l’asphalte, leurs bouches, elles, sont déjà très actives.

Tout a commencé par le montage d’un échafaudage. Jusque là rien d’anormal pour rénover la façade d’un immeuble. Ça le saurait (normal) si ces travailleurs n’avaient pas débarqué dans la rue vers 6h30 du matin en faisant s’entrechoquer des barres métalliques.
Un sympathique réveil.

Pour les réveils qui suivirent, ils eurent l’amabilité d’attendre les 7h ou 7h30 avant de commencer leurs nuisances.

La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt qu’ils disent. Pfffff

C’est bizarre parce que j’ai toujours eu de la sympathie pour les personnes manuelles, celles qui produisent avec leurs mains et gagnent leur vie par ce dur labeur.
Transforment une matière initiale, brute en autre chose, ça me plaît. Produire de ses mains aussi.
Je me souviens de tous ceux que j’ai croisés à la maison ou ailleurs. Je leur faisais à manger et leur apportais des bières pendant qu’ils suaient sous leurs vêtements.

Qu’y a-t-il de différent entre ceux que j’ai connus et ceux que je vois travailler dans la rue depuis quelques semaines ? Pas grand chose seulement que je connaissais les premiers alors que les seconds perturbent mon petit confort

vendredi 24 juillet 2009

La clef, la clef


Mercredi soir, direction le cinéma pour aller voir « The reader ». Un bon film dont on sort un peu chamboulé. Kate Winslet est épatante mais en sortant c’est pas la grosse rigolade.
Je laisse bien-aimé et un copain aller au restaurant ensemble, préférant rentrer de bonne heure et en profiter pour appeler mes copines.
« Laissez un message après le bip. BIIIIIIPPPP.
- Bon Astrée, tu pourrais arrêter d’être créative et décrocher de temps en temps … »

J’appelle une autre copine qui, par miracle, décroche.
Et là ça papote et ça papote. C’était d’autant plus agréable, cette petite conversation que j’adore me balader dans Toulouse à cette heure là. Le soleil s’est couché, l’air commence à peine à être plus doux et les gens sont attablés aux terrasses des cafés et des restaurants. La ville regorge de monde mais c’est plus détendu que quelques heures plus tôt.

J’arrive enfin à ma porte et je sors mes clés afin de regagner mes quartiers sauf que …
Sauf que les seules clés qui se trouvent dans mon sac à main sont mes (enfin celles de bien-aimé mais c’est pareil, hein honey ?) clés de voiture.
Bref je peux pas rentrer chez moi. Ce que j’explique à ma copine au téléphone pile au moment où deux messieurs passent dans ma rue et me regardent par conséquent comme si j’étais stupide.

Je fais donc demi-tour pour aller rejoindre les garçons (en disant ça j’ai l’impression d’être dans « Hélène et les garçons » !) au restaurant tout en continuant à téléphoner.

En les retrouvant, j’ai décidé de rester manger avec eux, en terrasse pour profiter de cette soirée. Et comme ça, je n’aurai pas à me faire à manger.

jeudi 23 juillet 2009

Where is Waldo ?



Le petit Charlie (Waldo/Wally/Moi) s'est caché dans cette image, saurez vous le retrouver ?


Bon d'accord c'est pas bien difficile mais quand même c'est pour vous donner un petit aperçu de mon déguisement de samedi soir dernier.


Perdus au fin fond de l'Ariège j'ai du rajouter une épaisseur sous mon costume pour ne pas mourir de froid.

Blanche-neige était notre hôtesse lors de cette soirée ...





où nous avons croisé un Elvis reconverti en moine (on se croirait au musée Grévin, mais je vous rassure il est vivant, il bouge). Sacré Elvis, toujours aussi Rock'n'roll.




Et un autre moine, hyper emballé par la soirée !

lundi 20 juillet 2009

Gap commercial - Audrey Hepburn


Audrey Hepburn - Gap
envoyé par ViaMedia. -

Dimanche soir, un canapé, un vieux film, bien-aimé et moi, que demander de plus ? Rien.
Le film en question était Funny Face, autrement dit Drôle de frimousse. Une très chouette comédie musicale avec l'extraordinaire et magnifique Audrey Hepburn et le non moins talentueux Fred Astaire. D'ailleurs Mister Astaire a co-chorégraphié les danses qui sont géniales.
Tellement géniales qu'une célèbre marque de fringue a repris une chorégraphie (enfin, ils ont repris la danse Audrey comprise) afin de vanter leurs produits.
Ce n'est pas aussi bien que dans le film mais c'est tout de même pas mal. Non seulement ça fait découvrir les talents de danseuse de Miss Funny Face mais ça donne aussi la patate.

Enjoy !

dimanche 19 juillet 2009

Chez les petits suédois


Comme je subis depuis quelque temps la censure, je suis assez limitée quant à l’étendue de mes propos. Heureusement bien-aimé a relâché sa vigilance et je peux vous raconter ce qui s’est produit hier.

Nous étions sur le chemin d’une soirée avec du temps devant nous. Bien-aimé me propose de s’arrêter chez le célèbre vendeur de meubles suédois (il se trouve sur notre route). En plein été, il n’y aura pas trop de monde réplique-t-il à mes craintes de longue attente à la caisse. Et je finis par acquiescer.
Partis acheter deux choses, nous ressortons, comme tous les clients avec davantage d’achats que prévu. Malgré les certitudes de bien-aimé, il y avait foule aux caisses dudit magasin.

Nous sortons de la boutique les bras chargés d’achats plus ou moins utiles et nous entrons dans le parking-silo afin de reprendre notre chemin. Nous montons jusqu’à notre étage (le troisième) et marchons entre les voitures à la recherche de celle de cher et tendre. Sauf que nous ne la trouvons pas. Elle n’est pas là où nous l’avons laissée. Panique à bord. Nous regardons frénétiquement autour de nous à la recherche de la clio. Mais elle n’est pas là. Nous finissons par nous résoudre à descendre d’un étage vérifier qu’elle n’est pas au deuxième étage même si nous sommes persuadés de l’avoir laissé au troisième.

Et elle est là. Au deuxième étage …

Mais quel est l’imbécile qui nous a fait la blague de changer la voiture de place ?

lundi 13 juillet 2009

Pique-Nique



Avant que mon blog ne devienne exclusivement consacré à la chose culinaire parlons de ce charmant week-end ensoleillé.

Deux jours au goût de vacances entre piscine, pique-nique, cinéma et rigolade.

Dimanche, nous nous sommes retrouvé dans un jardin, à mi-chemin entre la demeure de Mme ChA et la notre afin de pique-niquer dans la joie et la bonne humeur. Il fut question de poils soigneux (pas la peine de chercher à comprendre puisqu’il n’y a rien à comprendre), d’individus ayant des problèmes de sueur (autrement dit de sudation), d’enfants trop turbulents. Bref, un peu n’importe quoi.

Pour une fois on était bien équipé. Je veux dire que nous avions une nappe (en fait 2), un poulet, une salade composée, des desserts et tous les couverts nécessaires. Mais nous avons, bien entendu, été battus à plate couture au niveau organisation par les couples avec enfant(s).
Afin de continuer à profiter du soleil, nous partons ce soir en direction de la mer. Pas pour longtemps, juste le temps de voir la méditerranée, de tremper nos pieds et de bronzer un peu.
Petite pensée pour ceux qui travaillent aujourd'hui. Ceux qui travaillent j'ai dit !

mardi 7 juillet 2009

Métropolitain


J’étais lasse et mon corps me semblait lourd, trop lourd à porter. Peut-être l’avais-je trop porté durant cette journée. Mon corps devenait un lest pour lui-même et pour mon esprit. Tout cela me fatiguait terriblement. Je n’avais qu’une envie, qu’on me dépose pile devant la porte de mon appartement et que je puisse en deux pas m’affaler devant le canapé en attendant l’heure du dîner puis du lit.
Mais ça devait être écrit autrement. Mon corps devrait se mettre en mouvement, encore, avant de connaître le répit. Et puis de quoi je me plains ? A mon âge, je ne peux pas être aussi fatiguée.
La voiture prenait inexorablement la route du métro et non celle de mon domicile, mon chauffeur avait décidé que ce soir il n’irait pas jusqu’à la ville Rose pour me déposer. Mais je ne disais rien, je n’allais pas me plaindre et demander un traitement de faveur. Je fus déposée avec un bisou, devant un gros bâtiment pas très joli, plutôt grisâtre, entouré de centaines de voitures que l’épuisement m’empêchait de voir. Toutes bien rangées, bien alignées sans quoi l’ordre ne pourrait être maintenu.

Plus mon sort se scellait, à savoir monter dans ce satané métro, plus j’étais désespérée. Je savais déjà que ma lassitude me priverait de ma lecture qui me fait oublier le trajet et me le rend toujours plus agréable bien que parfois très triste. Et mon livre du moment s’oriente inéluctablement vers une fin tragique, raison de plus pour ne pas l’ouvrir lorsque je me trouve dans cet état.
Je m’enlise dans mon état parce que je sais que le trajet va me paraître interminable. Que vais-je faire pendant ces vingt minutes. Je ne peux m’endormir ou je risque de rater ma destination.

Passé les portiques et alors que je descendais les escaliers une sonnerie retentit, me signalant qu’un métro est sur le point de partir.

Je n’eus que quelques secondes à attendre avant qu’une autre rame ne vienne se mettre en place afin que je puisse m’installer. Puis le métro a sonné et démarré. Et je me suis mise à observer les gens. J’avais oublié combien il peut être intéressant d’observer les gens dans le métro.
Rapidement un petit garçon s’est assis en face de moi. Il tenait consciencieusement la barre métallique le séparant de la vitre avant du métro. Il regardait le tunnel éclairé qui défilait sous nous avec cette attention mêlée d’émerveillement que seuls les enfants arborent.

Il s’était assis bien au fond de son fauteuil et ses pieds se balançaient, flottaient dans les airs. J’avais envie de prendre en photo ses pieds en lévitation, enfermés dans des sandales disgracieuses bien que marquées.
Je me suis retenue de sortir mon appareil photo que pourtant j’avais dans mon sac à dos. L’appareil aurait immortalisé cet instant alors que je préfère garder une impression imprécise et floue des ces moments. Ainsi ses pieds peuvent continuer de flotter dans mon esprit.
Et finalement, le nom de ma station a été prononcé alors que je ne m’y attendais pas. Mais le petit garçon qui affichait un super-héros sur sa tenue était déjà parti, l’instant était fini. Il fallait maintenant rentrer chez soi.

lundi 6 juillet 2009

Clermont-le-Fort


Aujourd’hui, je vous épargnerai ma livraison de légumes hebdomadaire, elle est gigantesque, gargantuesque. Je vais finir par virer végétarienne si je veux réussir à tous les manger.

Parfois on peut voyager à peu de frais. En quelques minutes seulement de trajet, on se retrouve dans un endroit qui pourrait se trouver à des centaines voire des milliers de kilomètres. Vous prenez un bus pendant quelques minutes et vous avez l’impression d’être dans Chinatown et les fast-food ressemblent à des temples chinois !
Samedi c’était un dépaysement très différent. L’orage avait éclaté pour finalement cesser. Des trombes d’eau étaient tombées du ciel pour nous effrayer mais finalement tout cela avait cessé pour que nous puissions faire notre randonnée.
Cependant, le chemin botanique dans lequel nous nous sommes engagées avait des allures de forêt tropicale. Le sol était boueux et glissant (vous n’imaginez pas le nombre de chutes que j’ai évitées), l’air était chaud et humide, les arbres autour nous gorgés d’eau et les insectes de sortie. Comme d’habitude ils ont dû apprécier mon sang et ma peau.
Mais quel bonheur lorsque nous sommes ressorties du chemin de voir que le soleil était revenu. Les paysages étaient très beaux.
Et les champs de tournesols étaient nombreux.

mardi 30 juin 2009

Les deux crevettes


Je me fais désirer. C’est bien normal me direz vous, je suis une femme. Je sais me faire attendre en de nombreuses occasions.
En ce moment c’est plutôt par manque de temps que je n’écris pas.
Le temps file entre mes doigts comme le sable. Et rien ne peut le retenir, il s’évapore et disparaît à jamais. Le temps qui est perdu ne reviendra plus.
Mais parfois c’est sans doute mieux ainsi.

Ce week-end bien-aimé et moi sommes allés à la rencontre de ses neveux nés il y a déjà trois semaines. Deux petites crevettes. Deux bébés attendrissants. Ils semblaient si fragiles et si dépendants de leurs parents qu’ils m’ont beaucoup émue. Ces toutes petites choses que nous avons été autrefois, ça semble difficilement concevable, et pourtant.

Durant ce week-end, j’ai lu un livre qui m’a profondément touchée. Il s’agit de « Où on va, Papa ? » de Jean-Louis Fournier. L’auteur raconte sa vie de papa de deux enfants handicapés. Il en parle avec simplicité, souvent sur le ton de l’humour mais sans rien adoucir les tourments rencontrés. C’est saisissant. Enfin, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.
Sinon j’ai découvert qu’une courgette pouvait être jaune. Vous l’ignoriez ? Moi aussi je vous rassure.

mercredi 24 juin 2009

Tarte de légumes


En définitive j'aurais dû faire un blog culinaire. Mais bon je n'aurais pas pu m'en donner à coeur joie contre bien-aimé. Et ça, ça aurait été vraiment dommage. Je fais donc des incartades régulières pour vous faire saliver.


Ma création d'hier ? Une tarte aux légumes soupoudrée de parmesan. Bon appétit !

mardi 23 juin 2009

Fête de la musique


Alors petit récit de la fête de la musique version 2009. Malgré la fatigue d'une nuit trop courte pour moi et le long repas dominical durant lequel bien-aimé a eu l'immense honneur de rencontrer la quasi-totalité de ma famille côté paternel, ChA et Nico n'ont eu aucune pitié envers moi et nous ont traînés à travers la ville rose pour écouter de la musique de plus ou moins bonne qualité mais toujours exécutée dans la bonne humeur.
Début prometteur avec ce chouette groupe de rock dont le guitariste (à gauche avec le chapeau) avait une guitare aux couleurs du drapeau angalais . Bien sûr, le temps que je dégaine mon téléphone portable/appareil photo, il en avait changé.
Grand moment de solitude de ChA qui va parler au chanteur pour lui demander le nom du groupe et qu'elle se rend compte (lui aussi d'ailleurs) que ce dernier a eu le malheur de lui faire la cour pendant une soirée et qu'elle l'a envoyé sur les roses.



Nico est resté très concentré pendant la prestation artistique. Faut dire que dans sa tenue de petit garçon sage, il avait la classe.


Mes comparses durant la soirée. Et une pose inspirée de l'attitude des chanteurs de métal pour bien-aimé.


Un Ange en train de danser frénétiquement sur de la musique digne d'une rave-party.


Et pour finir, une de nos prestations préférées, le DJ dit DJ Babar avec son magnifique masque éléphant. Malheureusement le son était vraiment trop fort et nous n'avons pu profiter de son mix.

lundi 22 juin 2009

Les rayures rouges


Voilà un petit haut que j'aime beaucoup.
Mais lorsque je le mets, apparemment on ne peut pas se passer de commentaires. Si vous voulez voir ce qui m'arrive, allez voir ce que raconte Penelope ici parce qu'elle a vécu la même chose que moi et qu'elle l'a très bien raconté donc pas la peine de paraphraser.
Bonne semaine

samedi 20 juin 2009

Le panier

Le panier est arrivé, rempli de bonnes choses. Je suis super contente, presque fière alors que ce n'est absolument pas moins qui ai fait pousser tous ces légumes.


J'adore particulièrement les courgettes rondes. Bon on va pas s'étouffer vu leur taille mais elles sont trop mimi.


Je crois que pour cette fois-ci je vais épargner la soupe aux fanes de radis à bien-aimé et me contenter de les manger avec un peu de sel.


Et une aubergine, attention elle pique (elle a des épines).

On a aussi eu des fèves. Il ne me reste plus qu'à trouver une recette qui les rende comestibles !


Voilà, bon week-end.