mardi 26 mai 2009

Burger party


Bien-aimé devait se sentir sacrément coupable de m’avoir fait endurer une sale nuit. Il est revenu les bras chargés de fleurs puis s’est occupé de toutes les tâches ménagères qu’il pouvait faire (celles que, d’habitude, je suis obligée de lui demander pour qu’il les fasse). Il a donc :
- Vidé le lave-vaisselle
- Rangé les affaires qui séchaient sur l’étendoir
- Débouché le lavabo
- Fait le lit
Incroyable, non ? Eh bien c’est pure vérité. Un vrai petit homme d’intérieur. Comme quoi, la culpabilité ça marche bien pour lui faire faire tout ce qu’il oublie d’accomplir le reste du temps.

Enfin bref, tout ceci m’a fait oublié de vous raconter mon week-end.

J’avais invité une copine du lycée à venir passer la soirée du samedi à l’appartement. Et pour l’occasion bien-aimé était prié de disparaître pour la soirée. Il y avait consenti sans protestation seulement ce qu’il allait faire restait incertain. Et alors que nous mangions chez ses parents, il leur a demandait ce qu’ils faisaient ce soir là afin de passer la soirée avec eux.

Et là, sa mère qui se tourne vers moi, me demandant si je mets son fils à la porte. Et moi toute penaude : « Euh … oui ».
Je me sentais toute petite et j’imaginais son regard courroucé et réprobateur. Comment j’osais dire à mon bien-aimé, son fils, d’aller voir ailleurs le temps d’une soirée.
Ben non, elle a été très compréhensive, confirmant que ce n’était pas pareil s’il avait été là, qu’on aurait pas pu se dire les mêmes choses.

Ma copine est venue on a passé une bonne soirée mais alors j’ai complètement raté mon repas. Mon entrée : une tarte à la tomate. La pâte avait tellement accroché qu’on ne pouvait pas la manger et la réduction des tomates lors de la cuisson donnait au tout un aspect ridicule et radin.
Mon plat principal fut mieux réussi mais j’ai été longue à la préparation.
Quant au dessert : inexistant. J’ai fait avec les fonds de placard !

Prise d’effroi par mon ratage culinaire, je me suis rattrapé en préparant dimanche midi des « petits » burgers maison. Accompagnés bien sûr de frites et coleslaw. Miam !

lundi 25 mai 2009

T'empêches tout le monde de dormir




C’est sympa de dormir avec quelqu’un, de se réveiller auprès de celui que l’on aime. C’est un sentiment agréable mais ce n’est pas toujours très reposant.

Prenons hier soir. On a dû éteindre la lumière un peu après minuit. Sitôt endormie, sitôt réveillée par un type (en ces circonstances je refuse de l’appeler bien-aimé, faut pas pousser le bouchon) qui n’arrêtait pas de gigoter dans le lit, de se tourner et se retourner. Ça c’était sous les coups de une heure du matin.

Bien sûr, il a continué à bouger dans tous les sens ce qui m’a considérablement énervé parce que quand je me réveille alors que je venais à peine de m’endormir, j’en ai pour des heures avant de retrouver le sommeil.

Comme il n’en finissait plus de gesticuler, j’ai fini par lui enjoindre d’aller se fatiguer les yeux en allant lire sur le canapé.

Prise de remords de l’avoir chassé du lit conjugal (et du fait que je ne me rendormais toujours pas) je suis allée le chercher et on est reparti chercher les bras de Morphée ensemble. Lui les a assez vite trouvés. Comment je le sais ? Il ronflait (ça c’est l’autre joie de dormir avec son mec). Quant à moi j’ai encore mis une plombe avant de finir par m'assoupir.

Le reste de ma nuit n’a pas été meilleur. J’ai très mal dormi et je me suis faite réveillée très tôt par les éboueurs.
Autant dire que le réveil ce matin fut très mais alors très difficile !

mercredi 20 mai 2009

Un petit creux # 2


Pour continuer à vous faire saliver, voici les makis d'hier soir. Les petits sont à l'avocat et les plus gros au poivron et à l'avocat.




Et un oeuf cocotte aux champignons et au bacon. Voilà pour aujourd'hui.
Ca met l'eau à la bouche, non ?

mardi 19 mai 2009

Un petit creux


Me voilà plongée dans une période durant laquelle je suis retranchée derrière mes fourneaux, prête à tester de nouvelles recettes. C’est que j’aime bien faire des petits plats maison. Cette envie de cuisiner à nouveau a coïncidé avec la venue de M. qui s’est extasiée sur la grandeur de ma cuisine et la multiplicité de mon équipement (j’en suis pas peu fière).
Je lui ai fait des chaussons à la viande qu’elle a, semble-t-il, beaucoup appréciés.
Et depuis ce week-end je n’arrête pas. Des petits pots à la crème agrémentés selon les préférences de chacun de pépites de chocolat ou bien de cannelle (mais beaucoup d’autres variantes sont possibles).



Puis je me suis mise aux recettes aux accents japonisants. D’abord des lanières de crudités roulés avec du poisson. C’était ma foi, fort bon.




Et hier soir, je me suis essayée aux makis. C’est un peu long et collant de faire le riz à sushis mais c’est sympa comme tout de faire ça avec ses petits doigts. Ce n’était pas aussi bien roulé qu’au restaurant mais c’était tout aussi bon.
Bon ce soir je réessaye les makis, histoire de perfectionner mon étalage de riz et le roulage !

lundi 18 mai 2009

Tortue & Co


Petit éclaircissement à l’égard des toulousains ignorants et des autres. L’honneur de bien-aimé ayant été bafoué puisque personne ne voulait le croire sur ce point, je viens à sa rescousse, preuve à l’appui. La marre du jardin japonais de Toulouse recèle effectivement de jolies petits tortues. N’est pas tortue qui veut. En effet, mettre dix minutes pour faire quinze mètres à la nage n’est pas donné à tout le monde.

Je m’en suis rendue compte en amenant M. (qui nous a fait l’honneur et le plaisir d’un séjour parmi nous et c’était très chouette) visiter notre beau parc à l’accent asiatique.

Et sinon vous avez déjà recollé un chèque découpé en mille morceaux ? Non ? C’est bien normal car c’est super chiant.
Bon en même temps c’est ma faute, je venais de déchirer un chèque non signé en une trentaine de morceaux alors que bien-aimé devait le retourner à son émetteur qui voulait s’assurer qu’il ne l’encaisserai pas. Moi je ne savais pas ça, j’en avais marre de le voir traîné et patatras ! Bref je me suis retrouvée à minuit passé en train de recoller (en fait je les ai scotchés) les morceaux ensemble. Mais ce fut laborieux car certains étaient vraiment minuscules.

lundi 11 mai 2009

Les randonneuses

En ce week-end prolongé je suis à nouveau partie en randonnée avec la madre et ses copines. Une petite journée de balade en pleine nature.
Nous sommes allées du côté de Narbonne. Plus précisément, nous étions à l’étang de Doul. Vous ne connaissez pas ? Et c’est bien normal, cet endroit n’est pas très connu. C’est à la fois regrettable et bénéfique. C’est regrettable parce que cet endroit est tout simplement magnifique. Mais c’est aussi une bonne chose parce que c’est sans doute ce qui permet que ce lieu soit encore très préservé. En effet, la nature est restée intacte, tout est sauvage. La garrigue pousse comme bon lui semble. Pas de gros sentier de randonnée, juste de nombreux petits sentiers.
Il y avait de belles fleurs. Des fleurs que je ne connaissais pas mais qui coloraient magnifiquement ce paysage. Et surtout dans ces endroits préservés, il y avait plein de coquelicots, des tonnes de coquelicots. Ils font rougir les étendues d’herbes seulement lorsqu’ils le veulent bien. Et lorsque l’on veut, égoïstement, en capturer un, il fane rapidement. J’adooore les coquelicots.

La marche fut agréable au milieu de cet belle nature.

Cependant à proximité de la mer et d’un étang salé, les moustiques n’étaient pas loin et je me suis littéralement fait dévorer. Et non seulement j’ai été dévorée mais en quelques heures mes boutons ont quadruplé de volume, si bien que mes boutons en haut du dos me font ressembler à un bossu. Mon seul réconfort c’est que le bouton le plus visible sur mon visage, en dessous de mon œil, n’est pas trop gros, on dirait juste une pustule, donc tout va bien je ne ressemble pas du tout à Quasimodo. Oui parce que j’en ai d’autres sur le reste du visage mais j’arrive à les cacher sous ma frange !

Sinon mes chaussures de marche m’ont fait super mal aux pieds, à la fin je ne pouvais plus marcher.

Et depuis samedi je suis super malade. Gros mal à la gorge, fatigue … Je vais mourir de la grippe A. Mais non, c’est juste un vilain rhume qui m’empêche de dormir la nuit.

P.S. : Si je déroge à mon habitude de mettre une image avant mon article c’est tout simplement parce que vendredi j’avais oublié mon appareil photo. Par conséquent il ne me reste que mes souvenirs de cette journée et vous, votre imagination pour imaginer cet endroit.

mercredi 6 mai 2009


Quoi de pire que d’être surprise en pyjama par le facteur ? Être agressée de manière sonore par lui de bon matin. Oui, c’est déloyal d’appuyer trois fois sur la sonnerie en moins de vingt secondes. J’ai pas le temps d’arriver.
Surtout que je n’ai toujours pas récupéré l’objet de la livraison. Mais passons.

Et un petit mot sur le très chouette film « Incognito » que je suis allée voir la semaine dernière. N’ayez crainte, j’avais emmené bien-aimé avec moi. On retrouve dans ce long-métrage Bénabar et Franck Dubosc. Bénabar se révèle bon acteur et pour une fois Dubosc est très drôle contrairement à ses précédentes prestations. J’ai beaucoup ri et j’étais loin d’être la seule dans la salle.

mardi 5 mai 2009

Le jour s'est levé


Rohlala, je me suis levée super tôt ce matin.
Bon ça m’est arrivé récemment, notamment pour partir en voyage. Mais là, c’est plus où moins sans raison. Ou si, pour arrêter de faire ma loque le matin.
C’était marrant de voir bien-aimé se préparer pour aller au travail. Il me faisait des coucous, debout devant la penderie. Et moi je lui répondais, affalée dans le lit. Mais pour une fois, je n’étais pas dans un état d’inconscience qui fait que deux heures après, j’ai tout oublié.

Finalement, c’est une bonne chose que je me sois levée tôt ce matin parce que d’après ma moitié je vais réceptionner un colis en cette belle matinée de printemps et ça serait hyper cool que :
- je n’ouvre pas en pyjama
- je ne sois pas surprise dans ma douche par le bruit strident de la sonnerie, m’obligeant à m’habiller alors que je suis mouillée
- je n’ai pas à m’habiller par-dessus mon pyjama pour éviter le ridicule de ma tenue nocturne.

Et voilà, c’est fait. Posté avant 11h qu’il me demandais. Trop facile.

Bon je file me préparer pour mon livreur de colis. Sinon toutes mes belles pensées et mon anticipation n’auront servi à rien et je me retrouverais encore piégée.
Bonne journée.

lundi 4 mai 2009

Qu'est-ce qu'on rigole


L’homme, à son état naturel, est drôle ou du moins essaye de l’être. Vous devez avoir entendu ses blagues en vous demandant où était la plaisanterie dans l’énoncé. Il vous également arrivé de rire à gorge déployée d’un bon jeu de mots.
Mais les hommes ne sont jamais aussi drôle qu’à leur dépend. La preuve par l’exemple. Deux valent mieux qu’un et tout deux survenus en moins de vingt-quatre heures.

Premier exemple :
Bien-aimé et moi préparions la tambouille pour le midi. Après avoir eu chouette-man au téléphone il m’annonce, très fier de lui, qu’il ira au cinéma ce soir. Avec chouette-man. Sans moi. Autant vous dire que ça n’arrive pas tous les jours. Je me retrouve toute une soirée durant, toute seule à l’appartement.
On fait des blagues sur le fait que je ne vais pas savoir quoi faire en son absence. Nos boutades durent jusqu’à ce que je me rende compte qu’il ne peut pas parce que ce soir nous allons manger un couscous chez ses parents.
Toute la fierté que bien-aimé arborait sur son visage d’aller faire un truc avec son poste a disparu et moi j’ai rigolé comme une bossu pendant cinq bonnes minutes.

Deuxième exemple :
Même jour mais changement de décor, nous prenons l’apéro chez les parents de bien-aimé avec sa sœur, son copain et le bébé en attendant le fameux couscous. J’aperçois sur la table basse un dictionnaire et je m’empresse de le saisir afin de chercher la réponse à une question qui me taraude depuis le matin. Quel est le véritable nom du blanc d’œil. Bon oui c’est pas évident comme question. Cher et tendre avait eu la question dans un jeu et nous ignorions tous deux la réponse. Je me suis dit qu’en regardant à « œil » dans le dictionnaire, j’allais finir par trouver. Bon vu le dessin, je comprenais pas grand chose.
Bien-aimé me dit : « mais si c’est l’albumine en prenant le fameux livre dans ses mains. Perplexe je regarde ce qu’il me montre. La coupe n’est pas dans le même sens que celle que j’ai observée, à la recherche du nom inconnu.
Au bout d’un moment j’ai fini par comprendre qu’il s’agissait d’un dessin d’une coupe d’œuf !
On a bien ri.

Si vous voulez ne pas vous coucher totalement idiot ce soir, sachez que le blanc d’œil a pour nom technique et véritable la sclérotique mais vous avez parfaitement le droit de dire le blanc, tout le monde vous comprendra.