vendredi 30 janvier 2009

C'est le week-end




Cette saleté de concours de greffier en chef est enfin terminé. Aujourd’hui c’était l’épreuve d’option facultative et par conséquent nous étions beaucoup moins nombreux, déjà que nous en avions perdu en cours de route ! Je crois que la perte d’audience a été fatale à fofolle. Elle était beaucoup moins expansive que les jours précédents, je n’ai pas ri aujourd’hui ! Elle ne se rappelait même plus des sujets de secours d’hier. Oui elle nous a parlé des sujets de secours sans s’en souvenir. Mais apparemment ils étaient bien pourris du style : la coopération inter-gouvernementale (si vous avez une idée de ce que ça recoupe, moi pas).
En sortant de mon épreuve (mon option à moi c’était droit des affaires et j’ai pas apprécié mon sujet qui était « les conditions de fond de l’ouverture du redressement judiciaire » parce que je n’avais pas relu mes cours de procédures collectives) je suis allée m’acheter des chaussures (les chaussures c’est comme les sacs je suis inépuisable sur le sujet et l’achat), de très jolies ballerines. Elles étaient à moitié prix. Et j’ai également repéré les bottes de mes rêves qui font partie de la nouvelle collection, elles m’ont fait de l’œil mais j’ai su résister.


En ce moment même, je me prépare pour aller à Angoulême avec bien-aimé et ses copains fans de bande-dessinées. Ça promet d’être instructif, je vais découvrir le monde de la BD. Bien-aimé a déjà imprimer la carte du salon avec tous les stands des éditeurs répertoriés et il est en train de sélectionner les BD qu’il compte faire dédicacer et il y en a un petit nombre. Il a même une chaise pliante afin de pouvoir attendre assis pour ses dédicaces !!! Il a déjà attendu cinq heures pour l’autographe d’un de ses auteurs préférés. Je suis en train de me demander dans quoi je m’embarque. Je vous souhaite un excellent week-end et vous raconterai tout ça lundi.

jeudi 29 janvier 2009

La petite culotte perdue ou la poisse continue



Je vous sens très intrigués par cette histoire de culotte mais patience ça arrive.

Donc hier nous partons pour Pibrac-city sous la pluie. Et nous sommes arrivés dans une maison dans laquelle la température avoisinait les 16°. J'ai gardé mon manteau pour regarder un dvd et bien-aimé m'a apportée un puncho en guise de plaid. J'ai pris une douche avant d'aller dormir pour me réchauffer puis nous avons bouquiné au lit et là, je me suis rendue compte que j'avais oublié les clefs de chez mes parents. Or c'était mon point de chute pour aujourd'hui après avoir déposé bien-aimé au travail et avant d'aller au concours pour éviter d'aller à Toulouse et de rester coincée à cause de la grève. Je n’ai vraiment pas de chance parce que mes parents sont au ski et ma soeur dort chez une copine donc j'avais absolument besoin de mes clefs pour ce matin. Et donc nous voilà bien-aimé et moi en train de nous habiller, de prendre la voiture pour retourner à l'appartement prendre mes clefs.

On a de la chance de ne pas habiter trop loin. Ensuite on a fait le chemin en sens inverse. Revenue à la maison de beau-père et belle-mère, je vais dans la salle de bain et là qu'est-ce que je vois ? Ma petite culotte semble humide. Je vais gronder Chouka (la chienne) puis je prends la culotte dans mes mains et je me rends compte que ma culotte a été mangée et n'est plus d'un seul tenant. Je suis retournée gronder Chouka. En fait on avait enfermé la bête dans le couloir (c'est là qu'elle dort pour éviter qu'elle détruise tout) mais j'avais mal fermé la porte. Bref ma culotte rose n'en est plus une.

Ce matin j’ai donc dû me lever aux aurores pour accompagner bien-aimé au bureau et je suis allée relire mes cours puisque l’épreuve du jour consistait en des questions sur le droit constitutionnel, le droit administratif et l’organisation judiciaire et qu’on ne peut pas dire que je me suis étouffée avec les révisions ! Les sujets qui sont tombés sont respectivement la responsabilité du Président de la République, les juridictions administratives et le tribunal correctionnel …

Fofolle nous a bien fait rire, elle essaye de nous motiver en nous parlant du nombre de postes et de tous les absents. 100 % des gagnants ont participé. On se marre au concours de greffier en chef même si on dirait pas.


mercredi 28 janvier 2009

Le deuxième jour


Deuxième jour du concours : comme je suis une grande faignante je ne suis pas partie très avance ce midi. Et pas de chance, il y a eu un problème technique et du coup j’ai bien flippé d’arriver en retard. Heureusement, la panne n’a pas duré longtemps et je suis arrivée dans les temps. C’était encore fofolle qui s’occupait de nous. Hier nous étions répartis dans deux amphithéâtres mais aujourd’hui nous étions tous dans le même car il y avait beaucoup d’absents. J’étais toute serrée et à ma nouvelle place j’étais tellement enfoncée dans mon siège que la table m’arrivait au niveau du menton (j’exagère à peine). Fofolle nous a refait son laïus sur le sujet de remplacement, elle nous a donné celui de la veille : peut-on choisir sa mort ? (encore plus pourri que celui qu’on a vraiment eu) et elle nous a reparlé de la grève de demain. Donc entre hier et cet après-midi elle a dû dire environ dix fois qu’il fallait qu’on prenne nos précautions pour être très à l’heure (comment on peut être très à l’heure d’abord ?!)
Ensuite, les sujets étaient : « la personnalité juridique des personnes physiques » ou « l’individualisation des peines » ou « le comité d’entreprise ». Bon j’ai pris le premier sujet mais j’étais dégoûtée parce que je n’avais révisé que la procédure civile et qu’il n’y a strictement rien dans le code sur la personnalité juridique. Bref, je n’ai pas été très inspirée.
En rendant ma copie j’ai été repérée par Violaine qui est venue ma faire la bise comme si de rien étais genre on s’est croisées la veille alors que ça fait juste plus de trois ans qu’on s’est pas vues.

Et sinon ce soir grâce à bien-aimé je vais à Pibrac-city pour aller m’occuper des bêtes avec lui et le déposer demain au boulot pour aller ensuite jusqu’au lieu de mon concours en voiture. Oui je sais c’est un peu compliqué mais on fait ce qu’on peut.

mardi 27 janvier 2009

Greffière en chef


D’abord la vie à deux : les parents de bien-aimé étant partis au ski il faut aller à Pibrac-city pour nourrir les bêtes (ils refusent de les mettre au chenil). Comme je suis en concours, bien-aimé est allé dormir tout seul chez eux hier soir. Jusqu’à il y a un peu plus d’un mois je voyais cher et tendre 6 jours en moyenne par mois (j’ai compté le nombre de jours où on s’est vus puis je l’ai divisé par le nombre de mois que nous avons passés comme couple et ça donne 6 en arrondissant à l’unité). Et maintenant il part une soirée et une nuit et je suis perdue !! Le pire c’est qu’il y retourne mercredi. Ça va être dur.

Maintenant le boulot : aujourd’hui a commencé le concours de greffier en chef. Youpi, hourra ! Voyez ma motivation. Bref, le premier jour c’est culture générale. J’y vais en métro sans encombre. Et là qui je vois (seuls ceux qui étaient avec moi à la fac peuvent savoir) ? Violaine. Je vous jure. Bon je ne suis pas allée lui parler. Peut-être demain. Je suis rentrée dans l’amphi et la responsable de la salle était un peu fofolle. Elle nous a tout bien lu et elle nous a même expliqué le fonctionnement des sujets de remplacement au cas où on suspecterait une fraude et même qu’on composait tous aux mêmes heures (même ceux qui sont à Wallis-et-Futuna !). Un peu plus et elle nous racontait sa vie. Puis elle nous a donné les sujets : une dissertation sur « La nation a-t-elle un avenir à l’heure de la mondialisation ? » ou une note de synthèse (j’ai pris le premier sujet). Quand je suis sortie pour aller aux toilettes c’est la fofolle que m’a accompagnée et m’a dit de bien respirer puis de faire de l’apnée dans les toilettes ( !!). Et sinon j’avais devant moi la fille la plus scolaire du monde, j’ai recopié son accroche tellement je l’ai trouvée nulle (oui je sais que je suis méchante) : « Ce sujet présente l’intérêt de confronter des notions clefs du monde contemporain » (bonjour la subtilité). Bon après elle était pas nulle j’ai vu qu’elle citait plein de grands auteurs. Demain droit civil ou procédure civile.

lundi 26 janvier 2009

Le dimanche de la lose




Il y a des jours comme ça où tout va de travers. On se dit qu’on aurait mieux fait de rester dans son lit mais dans ce cas-ci ça n’aurait pas été d’une grande utilité. Le plus injuste dans cette histoire c’est qu’on se dit qu’après la tempête, on devrait avoir droit à un peu de répit. Que nenni ! Oui parce que samedi la tempête est passée par Toulouse, que je me suis fait pousser par le vent comme jamais, qu’il y avait des branches d’arbres partout, que le marché a été annulé, bref c’était l’apocalypse ! Donc dimanche ne pouvait pas être pire. Si.

Déjà la journée de dimanche a commencé aux alentours de 5h30. J’ai été réveillée par des bruits dans la rue, des gens parlaient forts. Puis il y a eu des explosions comme des pétards. Comme je suis très curieuse, je suis allée espionner par la fenêtre du salon. Un camion de pompier était stationné dans la rue et la lance à incendie braquée vers la fin de la rue. Je ne vous raconte même pas l’odeur de brûlé qui a envahi le salon. Une heure plus tard les pompiers ont fini par partir et les gens qui stationnaient devant notre chambre également. Dodo.
De nouveau réveil vers 10h grâce à la douce musique d’un marteau-piqueur (si si je vous assure un dimanche). Vient s’ajouter une autre mauvaise nouvelle, plus d’électricité ! Je retourne à ma chère fenêtre pour voir ce qui se passe. Un camion de la voirie bloque la rue. Sans électricité sans rien, bien-aimé et moi allons au marché afin de nous ravitailler. Des oranges et des chocolatines feront l’affaire. Retour au Moyen-Âge, j’ai dû presser les oranges à la main. En allant au marché nous avons compris pourquoi nous n’avions plus d’électricité. Le gros boîtier EDF qui est dans la rue et qui distribue l’électricité à notre rue a brûlé et explosé (ce n’était pas des pétards qui explosaient tôt ce matin mais le boîtier). Apparemment des petits malins ont mis le feu à la poubelle ce qui a enflammé le boîtier. Bref des messieurs d’EDF qui sont en train d’attendre que d’autres creusent afin d’accéder à tous les câbles. De retour des courses, nous avons petit-déjeuner. Puis, vers 14h repas à base de saucisse-sèche/pain puisque toujours pas de courant. Vers 15h toujours rien et en plus les agents EDF sont en pause.
Soudain le téléphone retentit, un appel de notre amie ChA ou plutôt un appel de détresse de ChA. Elle doit aller chercher son frère en Espagne (ne me demandez pas comment son frère s’est retrouvé sans moyen de revenir en France, c’est un peu trop compliqué). Bref, elle ne se sent pas d’y aller toute seule. Notre esprit d’aventure nous conduit à accepter sa requête. D’autant plus que notre appartement s’apparente à un igloo, que j’ai froid, qu’il n’y a ni internet ni télévision (bon ça pourrait être pire, une de nos voisines avait ses volets fermés lorsque la coupure est survenue et ses volets sont électriques donc elle était dans le noir). Sur les coups de 16h nous sommes montés dans la ChAmobile direction Figueras pour aller chercher Laurel et Hardy (c’est-à-dire le frère de ChA et son pote). Figueras nous évitait d’avoir à rouler jusqu’à Barcelone, lieu de leur villégiature. L’aller fut très sympathique, plein d’histoires rigolotes et d’insultes aux autres chauffeurs (petite dédicace à la pimbêche qui nous a nargués depuis sa 307 coupé). Puis nous sommes, enfin, arrivés en Espagne. Nous sommes passés devant beaucoup de bars à prostituées (charmants) aux néons hauts en couleurs. A Figueras, nous avons miraculeusement trouvé la gare, les espagnols ne s’étouffent pas en panneau d’orientation. Laurel et Hardy étaient bien là. Le retour fut drôle grâce aux énergumènes cependant j’étais un peu serrée entre ChA et Hardy et mon postérieur commençait à fatiguer de la position assisse. Nous sommes revenus à l’appartement peu avant 22h et l’électricité était revenue, hourra !
Je peux vous garantir que j’ai bien dormi.


samedi 24 janvier 2009

Les hommes et les fleurs


Les hommes et les fleurs c’est toute une histoire. Une histoire assez complexe en fait. Pour faire comprendre aux hommes que les femmes adorent recevoir des fleurs c’est un travail de longue haleine, à base de répétitions de messages subliminaux. Mais après tout la répétition c’est la base de la pédagogie.
Avant-hier nous parlions de fleurs avec bien-aimé et je lui ai lancé une pique sur le fait d’avoir reçu peu de bouquets. Ce n’était pas la première fois, que je le taquinais sur le sujet, par conséquent, je n’attendais pas de changement immédiat. Pourtant hier en revenant des courses, il m’a ramené un très beau bouquet de roses. Cette attention m’a beaucoup touchée.
Mais le mieux dans les histoires de garçons et de fleurs arrive lorsqu’ils se justifient de ne pas en acheter. Ils vous disent qu’ils y ont pensé (quel exploit) ou alors encore mieux : ils y ont pensé mais ils ne savaient pas où trouver un fleuriste. On atteint le summum lorsqu’ils vous disent ça après avoir pris le train ou l’avion puisque tous (je dis bien tous) les aéroports ou les gares ont un fleuriste. Même la station de métro Montparnasse en a un !
J’arrête de médire étant donné qu’aujourd’hui un beau bouquet embellit mon appartement.

vendredi 23 janvier 2009

Anniversaire


Avec toutes ces révisions, j’ai failli oublier de vous parler de l’anniversaire de vie commune de bien-aimé et de votre dévouée blogueuse. En effet, nous vivons ensemble depuis un mois (la date officielle était mercredi). Nous avons fêté cet événement comme il se doit. Bien-aimé est revenu du travail avec un magnifique bouquet de fleurs puis il m’a emmenée dans un charmant restaurant qui était délicieux. De retour à l’appartement nous nous sommes offerts de jolis cadeaux afin de célébrer ça et de marquer le coup. J’avais brodé des serviettes au nom de cher et tendre avec des cœurs dessus. Lui m’a offert un bracelet sur lequel est gravé : « julie la p’tite Olive et bien-aimé pour la vie ». La morale me défend de vous conter la suite de la soirée.
Plus sérieusement, on a bien rigolé hier soir. Je cherchais une viédo sur Youtube et je suis tombée sur des extraits de « Fort Boyard » et notamment l’épreuve dite des « gros rouleaux ». Comme ils tournent ils faut s’allonger sur le ventre et avancer en rampant. Bizarrement ils prennent plutôt des filles à forte poitrine et chose encore plus étrange, les décolletés ne sont pas petits. Donc vous imaginez la vue plongeante sur la poitrine et le ridicule de la scène. Bref, on s’est bien marré à regarder ça. D’autant plus que dans la version italienne, une des participantes a son soutien-gorge qui sort carrément de son débardeur ! Je vous laisse imaginer.

mercredi 21 janvier 2009

Deux casques audio pour le prix d'un


Désormais il n’y a pas que bien-aimé qui porte un casque audio et arbore un air crétin, il y a aussi … moi. Je m’explique : hier, pendant qu’il regardait tranquillement la télévision, j’ai voulu regarder une série qu’il ne regarde pas et du coup j’ai dû mettre le casque audio sur mes petites oreilles pour ne pas le déranger. Pendant que je matais tranquillement « True blood », il s’est mis à jouer aux jeux vidéo et lui aussi a mis son casque parce que malgré le mien j’aurai entendu les détonations des armes à feu.
Il faut s’imaginer la scène, chacun devant son écran avec un casque sur la tête, on a l’air malin ! Le pire a eu lieu quand je me suis marrée toute seule à cause d’une réplique d’un des personnages (un protagoniste un peu bête est accusé d’un meurtre par le shérif qui le soupçonne d’avoir planifié la découverte d’une preuve le disculpant puis d’être revenu tuer la victime, ce à quoi le débile répond quelque chose du genre « je suis pas assez intelligent pour avoir fait ça » !!! ). Je suis en train de me marrer dans mon coin et là je me dis que bien-aimé doit m’avoir repérée et doit bien se moquer de moi. Je me tourne pour voir ça. Mais pas du tout je me fourvoie totalement puisqu’il est hyper concentré sur son jeu. Il doit être drôlement stressé parce qu’il est crispé avec les joues gonflées d’air. Hahaha.
Sinon je dois vous informer d’une très bonne nouvelle, Gregory est de retour donc tout va mieux.

mardi 20 janvier 2009

Enfermée dedans


Il est des jours où mon manque d'inspiration est abyssal. C’était le cas ce matin ; bien-aimé passe ses journées au travail et mon mode révision-repas-télé-dodo ne donne que peu d’idées !
Heureusement le sort me fournit du matériel sans que j’aie besoin de faire quoi que ce soit. Enfin, en l’occurrence c’est plutôt bien-aimé qui m’a donné de quoi écrire.
En fin de matinée, j’avais décidé d’aller faire le marché (sur les instances de cher et tendre qui voulait manger des avocats). Donc je me prépare et quand je regarde la serrure de la porte je ne vois pas les clefs alors que je me rappelle avoir fermé hier avec mon trousseau de clefs. Par acquis de conscience je vérifie dans mon sac mais non, pas de clés (hormis celles de chez mes parents mais dans ce cas-ci elles ne me sont d’aucune utilité). Je suis enfermée dans mon appartement, merveilleux !
Mais non je ne suis pas enfermée puisque notre appartement étant bizarre nous avons deux entrées (comme les manoirs !!). Une par l’entrée commune de l’immeuble et une autre directement sur la rue vu que notre deux pièces se situe au rez-de-chaussée côté rue. Sauf que je ne suis jamais sortie par l’entrée commune de l’immeuble. Par conséquent, j’ai dû vérifier à chaque fois si les clefs fonctionnaient pour les différentes portes pour éviter de rester enfermée dehors. Mais c’était bon, j’ai pu. Tout est bien qui finit bien, j’ai pu aller au marché et acheter mes avocats.

La suite au prochain épisode …

lundi 19 janvier 2009

La grande bagarre


Previously on « Ma vie à deux est un roman » : Après avoir emménagé avec son homme, Julie la p’tite Olive, s’est mise en tête de faire des cannelés. Sa première fournée ne fût qu’une réussite partielle.
Samedi je me suis à nouveau penchée sur la fabrication des cannelés. J’ai gardé la même recette. En revanche, dimanche, j’ai modifié les paramètres de la cuisson. Et les cannelés ont une bien meilleure apparence. La cuisson peut encore être améliorée mais je pense être sur la bonne voie. J’en ai apporté à mes parents et à ma sœur au repas dominical, ils ont semblé avoir apprécié.
J’ai décidé de me mettre à réviser cette semaine. Un des concours auxquels je me suis inscrite se déroule la semaine prochaine. Il serait temps que je m’y mette. Par conséquent, j’avais demandé à bien-aimé de me forcer à me lever en même temps que lui. Pour la peine je l’avais autorisé à recourir à la force. En effet, je peux être très obstinée lorsqu’il s’agit de mon sommeil. Sauf que, cher et tendre n’a pas eu à recourir à un quelconque procédé violent étant donné que le réveil n’a pas sonné. Pourquoi ? Voilà l’explication : hier nous avons eu une petite escarmouche à base de chatouilles qui a dégénéré en bataille tout court (oui c’est une habitude chez moi, mes antécédents sont nombreux, cf. les coups que j’ai pu infliger à Julie, le miroir brisé au cours d’une bagarre avec ma sœur, ou encore les ravages que Xavier et moi-même avons infligé au premier appartement que nous avons occupé à Paris en colocation). Bref, le radio-réveil fait parti des dommages collatéraux, il s’est écrasé contre le sol. En tombant ou en le remettant à sa place, le son a dû être diminué puisque ce matin nous n’avons rien entendu et nous nous sommes réveillés tranquillement à 8h50 (au lieu de 7h10 !). Lui s’est dépêché d’aller se préparer et moi je me suis levée toujours très calmement. Enfin il s’est dépêché, c’est un bien grand mot. En effet, il ne devait pas perdre de temps parce qu’à cette heure là, le bus qui fait la navette entre le métro et son travail ne passe que toutes les demi-heures. Donc il fallait qu’il puisse être à la sortie du métro vers 9h30 donc je l’ai aidé, je lui range les clés dans son sac, je lui tends son manteau, son sac puis je referme la porte à clef une fois qu’il est parti mais il revient en courant car il a oublié son livre et sans son livre il va s’ennuyer dans le métropolitain. Est-il arrivé à l’heure ? Vous le saurez plus tard.

La suite au prochain épisode …

dimanche 18 janvier 2009

Gap Commercial - Holiday I




Grâce à ma chère soeur (qui n'est pas qu'un parasite), j'ai redécouvert avec beaucoup de joie les publicités de la marque Gap. En voici une qui passait à la fin des années 90 sur nos chers petits écrans. En plus de donner la patate avec sa musique entraînante, elle a été réalisée par M. Gondry (salutation l'artiste!).


Enjoy


PS : Et merci à cher et tendre qui m'a appris à mettre une vidéo depuis un autre site.


samedi 17 janvier 2009

Le beau au bois dormant


J’aurais bien aimé pouvoir poster des photos de mon magnifique meuble qui est déjà tout plein rempli d’affaires cependant bien-aimé ne l’entend pas de cette oreille puisqu’il dort comme un vieux loir. Plutôt que bien-aimé, je l’appellerai donc aujourd’hui le beau au bois dormant. Pour finir mon explication, je ne peux pas mettre d’image tout simplement parce que je n’ai pas encore photographié le meuble entièrement monté.
Vous devrez donc vous contenter d’un cliché de notre réfrigérateur décoré par mes soins avec des cartes postales, des dessins de Plantu, des jolis aimants (la plupart offerts par ma sœur). J’ai profité de son sommeil pour faire un grand ménage dans la salle de bain (les hommes sont sales quand ils se lavent).
J'entends que le beau au bois dormant est en train d'émerger, je vais par conséquent vous laisser parce que nous avons plein de choses à faire ce matin comme aller à la poste ou faire le marché.
Passez un bon week-end.

vendredi 16 janvier 2009

Attention : travaux (un homme peut en cacher un autre 2)


Si vous avez bien suivi les aventures de Julie la p’ite Olive vous devriez avoir compris que j’ai fait l’acquisition d’un meuble de toute beauté. Même si j’ai perdu la moitié d’un bras en le payant, le montage n’est pas inclus. Par conséquent, j’ai voulu essayer de l’assembler pendant ma journée d’hier pour époustoufler bien-aimé à son retour. Qu’il se dise « Mais comment a-t-elle réussi toute seule ?! ». Bon déjà, il y avait trois cartons : deux gros, un petit. Donc je fais de la place dans le salon pour mettre à plat les deux gros cartons et les ouvrir. J’en déballe un, mauvaise pioche, il y a les planches avec les rails pour les tiroirs mais pas de trace du mode d’emploi. J’ouvre le second gros carton et là bonne pioche puisque je vois immédiatement le livret en seize pages et vingt étapes. Sur la couverture, des dessins m’indiquent qu’il faut deux personnes et une heure pour monter le meuble. Ma motivation commence à faiblir. Elle finit par s’anéantir complètement lorsque je parcours la notice de montage. Je me résous donc à attendre l’homme pour faire du bricolage. C’est raté pour mon effet "ma copine elle est trop forte". Tant pis.
J’attends qu’il revienne, qu’il se pose un petit peu puis je lui propose de s’atteler au montage. Il accepte. Il prend les choses en main et notamment la notice explicative, il commence déjà à m’expliquer des trucs genre "il faudra faire ci et ça", on dirait Prof des Sept nains sauf que bien-aimé est plus grand et moins vieux mais sinon c’est pareil. J’essaye de résister face à tant d’arrogance. Je lui rétorque d’un air moi-aussi-j’en sais-des-trucs qu’il faudra une heure à deux pour le monter. Il me répond que ce n’est pas sûr parce que sur le dessin du mode d’emploi, les bonhommes sont en salopette et que nous, nous ne portons pas les tenues adéquates… (no comment)
Il commence à me donner des ordres et par conséquent le "il faudra" de tout à l’heure devient "fais ça". Lorsque je lui demande de me montrer le schéma parce que je ne comprends pas son explication je me fais disputer (j’ai toujours adoré ce mot, je le place dès que je peux). Je me suis aussi faite engueuler parce que je ne comprenais pas quelles vis je devais utiliser. Deux types de vis se ressemblaient beaucoup et sa façon de les différencier pour me les désigner ne m’aidait pas beaucoup. Je me suis retenue de l’étrangler ou de l’étouffer avec du polystyrène. J’ai l’habitude d’explications assez directives lorsque je bricole puisque mes débuts en bricolage se sont fais sous les auspices de mon père qui ignore tout du mot patience. Néanmoins, j’espérais que ça se passerait différemment avec cher et tendre. Par la suite, les choses se sont passées plus en douceur. Une fois les premières étapes passées (elles étaient vraiment laborieuses), le côté pédant de bien-aimé s’est estompé et on s’est plutôt bien amusés. J’ai même pu suivre d’un œil ma série à la télévision. Et surtout maintenant on a un super meuble dans la chambre !
La suite au prochain épisode ...

jeudi 15 janvier 2009

Tout va bien, on s'en va



Il y a des jours comme hier où tout va bien, le soleil brille, les oiseaux chantent, je me suis achetée le sac de mes rêves qui ne m’a coûtée que la moitié d’un bras (merci les soldes !), bien-aimé et moi avons enfin acheté les meubles que nous avions repéré pour l’appartement, pas de grandes choses, mais des meubles utiles pour le rangement (dans le désordre : un porte-manteaux parce qu’il y en avait marre de poser les manteaux sur le canapé ; un deuxième tabouret de bar pour aller avec le premier offert par mes parents à Noël ; un nouveau pommeau de douche + un tuyau-plus-long-que-l’ancien pour cesser de pencher la tête lorsque je me lave les cheveux et enfin le meilleur : un magnifique chiffonnier de chez Fly couleur moka, vous aurez tout de suite compris que j’en suis très fière). Il y a aussi l’enseignement que je prodigue à ma mère pour lui apprendre à se servir d’un ordinateur et d’internet qui commence à porter ses fruits. J’ai commencé à lui expliquer quelques trucs la semaine dernière mais quand, en début de semaine, elle m’a appelée parce qu’elle n’arrivait pas à accéder à ses comptes en banque en ligne, je me suis dit que j’avais vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. J’ai bien du mettre dix minutes pour comprendre ce qu’elle avait devant les yeux à la place du site internet de la banque. Heureusement qu’on a la même banque et que le site est dans mes favoris. Hier, j’ai donc tout repris depuis le début. Il n’est pas étonnant que son apprentissage soit laborieux, mother n’avait presque j’avais touché à un ordinateur de sa vie ! Si si c’est possible.
Et là, la mauvaise nouvelle arrive … il n’y a plus de place pour le concert à Toulouse des Franz Ferdinand. Quelle déception ! Bien-aimé et moi on voulait acheter des places pour y aller avec des copains qui ont déjà leurs places mais on (je dis « on » pour ne pas accuser bien-aimé qui devait aller dans un certain magasin pour acheter lesdites places) est un peu lent pour agir. Enfin il y a des choses bien plus graves que de ne pas pouvoir admirer les Franz Ferdinand en live. Et surtout ça ne m’a pas empêchée de passer une très bonne soirée en regardant l’excellent film de Ken Loach « Le vent se lève ». Non je ne l’avais toujours pas vu, cher et tendre non plus, notre lacune est désormais comblée.

Ce matin, pleine d’espoir en me levant (il fallait que je peaufine mon curriculum vitae) je me suis mise à la recherche de places de concert. Toujours pour le même groupe, j’ai un peu tendance à être têtue, j’en suis consciente. Le pire c’est qu’il en restait (des places). Par conséquent, on va au concert !!
Sinon, je vais m’atteler au montage de mon magnifique chiffonnier.

La suite au prochain épisode …

mercredi 14 janvier 2009

La femme invisible




Il était une fois une belle, une très belle princesse qui vivait prisonnière dans la capitale. Pour éviter qu’elle ne se laisse mourir, son ravisseur la laissait voir ses amis. Et ils venaient souvent la divertir, lui apporter à manger, voir des films avec elle.
Un jour un prince du nom de cher et tendre, scandalisée qu’une aussi belle princesse ne puisse profiter de la beauté du monde, partit la délivrer à Paris. Il dut braver des tempêtes, des dragons, le ravisseur. Lorsque la princesse fut libérée, ses amis donnèrent un grand bal en son honneur. Ils étaient tous très heureux. Leur bonheur ne dura pas pourtant. En effet, le prince avait décidé de retourner vivre dans le Sud, en amenant la belle, la très belle princesse. Ils protestèrent puis tentèrent de retenir la princesse. Afin d’empêcher la princesse de rester et l’obliger à le suivre, le prince demanda à une sorcière qu’il connaissait bien (sa tante) de rendre la princesse invisible aux yeux de ses amis.
Lorsque la princesse se rendit compte que ses amis ne la voyaient plus, elle fut très triste et pleura beaucoup. Elle décida donc de suivre le prince dans la Pink City, plus rien ne la retenait à Paris.
Dans le Sud, la princesse s’ennuyait presque autant que dans sa tour parisienne. Certes, elle pouvait dorénavant sortir mais le prince était souvent occupé à poursuivre les méchants et elle se retrouvait souvent seule …


Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existée serait totalement fortuite.


mardi 13 janvier 2009

Une matinée chez J.


La vie à deux c’est une histoire d’ajustement. D’abord, comme je suis une fille avec plein de temps alors que biquounet travaille, on a des rythmes assez différents. Exemple : le matin il se lève vers 7h10, à 7h10 je roupille pour ma part. Souvent, il vient câliner avant de partir, donc il me réveille. Enfin réveillée est un bien grand mot vu mon état à ce moment-là. J’ai les yeux à peine ouvert, sans vous parler de mes cheveux hirsutes. Il nous arrive aussi d’échanger quelques mots. Oui, je dis « quelques mots » parce que parler d’une conversation serait exagéré puisque la plupart du temps je n’arrive pas à me rappeler ce que je lui ai dit. De temps en temps, je sens bien qu’il n’a pas envie d’aller travailler et qu’il préfèrerait rester dormir un peu plus. Alors là, pas question. Dégage, je lui dis. Faudrait pas parasiter mon sommeil et me priver du grand lit pour moi toute seule (oui oui je sais, je suis sans cœur).

Il n’a même pas fini de fermer la porte que je me suis déjà rendormie. Et moi, je me lève bien plus tard, vu que je n’ai pas d’obligations (enfin pas vraiment, j’ai bien des choses à faire mais ni cours ni boulot où je doive aller impérativement). Bref, lorsque je me lève, je commence par regarder mes mails et voir si personne n’a laissé de commentaire sur mon blog. Puis, je vais petit-déjeuner en écoutant la radio. Souvent, je vide le lave-vaisselle parce que bien-aimé passe trop de temps sous la douche le matin pour avoir le temps de ranger quoi que ce soit. Généralement je peste contre lui parce qu’il laisse traîner des trucs partout alors que moi j’aime bien que les choses soient rangées (je deviens un peu maniaque en vieillissant). Quelles choses il laisse traîner ? L’étiquette d’un tee-shirt nouvellement acheté (sauf qu’au bout d’une semaine il n’est plus nouvellement acheté le tee-shirt), après avoir vidé les courses il laisse les sacs comme ça sur le bar. Bon j’arrête ma liste ici.
Une fois que j’ai fait ça, je retourne à l’ordinateur pour lire les blogs que j’aime bien mais aussi pour essayer d’écrire des trucs.
Et parfois, lorsque je suis hyper motivée, je fais le lit. Je vois bien votre petit air : mais c’est une bonne petite femme au foyer que nous avons là. Il faut que je mette tout de suite les choses au point, faire le lit dans mon nouveau chez moi c’est une épreuve sportive, c’est pas un truc de midinette. D’abord, étant donné que la pièce est en longueur, il n’est possible d’accéder au lit que par un seul côté. Et là couette pèse au moins dix kilos. Non sans rire, elle est vraiment super lourde, du coup je suis obligée d’aller sur le lit pour bien positionner la couette au niveau du haut du lit sinon ça fait des grosses bosses toutes moches. Eh puis comme elle est lourde elle a tendance à sortir de sa housse. Pour la remettre, j’ai l’air encore plus gourde. Je coince tout bien comme il faut puis je pose la couette au niveau du milieu sur ma tête pour tout bien remettre. Bon, ça ne me semble pas très clair ces explications mais tant pis. Vous avez vu comme je m’amuse bien. J’arrête ici, mon petit récit parce qu’il faut que je garde des choses à écrire pour la suite et je vais faire le lit …


P.S. : Une grosse pensée pour ma sœur qui est en partiel depuis hier : c’est toi la meilleure, courage.

lundi 12 janvier 2009

I MISS YOU


Gregory,
Depuis le jour où tu es parti, le 9 décembre, je ne vis plus. Ton absence est palpable, il y a un vide dans ma vie que tu es le seul à pouvoir combler. Je n’ai plus sommeil, je passe mes nuits à errer dans l’appartement, dans l’attente d’un nouvel épisode, je n’ai plus faim (bon d’accord, j’ai fait quelques exceptions pour les repas de fin d’année mais le cœur n’y était pas). Bref depuis que tu n’es plus là, la vie n’est plus la même. Il faut bien l’admettre, une semaine durant laquelle un épisode de Docteur House n’est pas diffusé est une semaine vide de sens. Ton scepticisme à l’égard de tout sentiment désintéressé, ta méchanceté, le vol des repas de Wilson, ton flirt avec Cuddy, tes blagues sarcastiques, la maltraitance infligée à ton équipe, ta barbe de trois jours, ta canne avec des flammes dessinées au bout me manquent. Un mois s’est déjà écoulé et je me demande comment j’ai pu survivre tout ce temps sans toi. Je ne pourrai pas attendre un mois de plus, alors : House revient ! J’ai les mêmes à la maison (désolé c’était trop tentant !)

dimanche 11 janvier 2009

Vivement dimanche



Dans mon élan de cuisinière, j’ai voulu faire des cannelés. J’ai commencé hier à les faire parce que, selon ma recette, la pâte doit reposer pendant une nuit au réfrigérateur. Donc samedi, j’ai préparé l’appareil (c’est comme ça qu’on dit dans le jargon !) puis je suis allée dormir (eh oui c’est à ça qu’on reconnaît les couples pantouflards, le samedi soir ils restent à la maison).
Ce matin, dès mon réveil, j’ai mis les moules au four pendant une heure. La pâte est tellement liquide qu’elle bout, ça fait des bulles ! Le résultat : bof bof. Comme on peut le constater sur la photo, mes petits cannelés ont eu un sérieux soucis de cuisson. Le fond est bien cuit, pas de problème, mais la consistance du dessus ressemble davantage à un flan qu’à ce que j’attendais.

Une fois mes activités culinaires terminées, bien-aimé et moi sommes allés effectuer nos devoirs familiaux. Eh oui le dimanche c’est repas chez père et mère. Dimanche dernier nous étions chez mes parents, par conséquent aujourd’hui c’était chez beau-père et belle-mère. Je dis ça d’un ton assez négatif alors que j’aime ça, c’est sympa de se retrouver. En plus, on mange bien. Aujourd’hui au menu : couscous. Mais alors un couscous bien complet avec de la poule, des boulettes, des merguez, des raisins revenus avec des oignons (oui je me rends compte que mon article du jour est très axé nourriture !) et en dessert deux galettes : une frangipane maison et une couronne.
Ce qui est très marrant avec mes beaux-parents et surtout avec belle-maman c’est que je la soupçonne de penser qu’on a pas assez à manger. A chaque fois, elle fais ramener de la nourriture à son fils. Donc on a eu droit aux restes (ça encore c’est normal sinon ils vont manger du couscous toute la semaine vu tout ce qui restait) mais aussi de la viande fraîche, un kilo d’oranges alors que je lui ai dit qu’on en avait acheté au marché. Bref je suis rentrée avec plein de choses dans le coffre. Oui je suis rentrée seule car cher et tendre est allé voir un match de rugby de son ancien club, arbitré par un de ses copains. J’ai esquivé le fait de ma geler sur un stade pendant une heure et demie. J’ai regardé le zapping avec ma belle-famille puis j’ai pris la voiture direction l’appartement. Chouchou est revenu du match, il a eu bien froid (je suis vraiment contente de ne pas y être allée) et pendant que j’écris à l’ordinateur il joue, en grimaçant ; ).

La suite au prochain épisode ...


samedi 10 janvier 2009

Un homme peut en cacher un autre


En début d’après-midi cher et tendre et moi-même sommes allés faire les soldes en ville. Ça m’a épuisé. Et du coup il est allé faire les courses à Champion pendant que je zappe devant la télé (je suis à la limite de m’endormir devant tant de médocrité).
J’avais promis de vous raconter ma vie de couple et même les détails les moins glorieux alors voilà : ma moitié adore les jeux vidéos (comme bon nombre d’hommes me dirait vous) alors que j’y suis totalement insensible voire même hostile. Moi j’en suis restée à ma game boy et à tetris. S’exciter devant sa télévision ou son ordinateur en essayant de tuer d’autres gars m’a toujours un peu dépassée. Donc quand il rentre du boulot et qu’il joue vous pouvez assez facilement imaginer ma joie, d’autant plus qu’en ce moment il s’agit du jeu James Bond. Or la mission d’un 007 c’est de tuer des gens et d’échapper à ceux qui lui tirent dessus. Par conséquent, en plus de mon désamour pour le jeu en lui même, il y a le bruit ininterrompu des armes à feu qui agresse mes oreilles. Je médis puisque désormais un casque filaire lui permet de jouer tout en épargnant mon ouïe.
Depuis l’arrivée du casque, les choses sont devenues très drôles. Avant j’allais dans la chambre pour éviter le tapage et lire tranquillement, désormais je le regarde du coin de l’œil pendant que je suis à l’ordinateur et je me marre parce qu’il a des expressions étranges, des sortes de grimaces. Il ne s’en rend pas compte mais il reste bloqué avec les sourcils froncés ou encore la bouche de travers. Je ne pourrai plus autant rigoler parce qu’il s’est rendu compte que je l’observais l’autre jour. C’est bien dommage.

La suite au prochain épisode …

Bonne fête


Une fois n’est pas coutume mon billet du jour sera plein (enfin point trop n’en faut) de gentilles choses envers prince charming (l’italique c’est pour vous obliger à bien prononcer à l’anglaise). Ce blog n’a pas encore eu le temps de connaître des habitudes et pourtant je dévie déjà de ma ligne éditoriale mais pas de panique cela est exceptionnel et je ferai aussi court que possible.
Voilà le topo : à l’avenir je risque (c’est pratiquement certain) d’écorner l’image idyllique de bien aimé et même parfois de le vexer un peu du fait de mes propos moqueurs ou râleurs. Or aujourd’hui c’est la saint prince charming et je vais par conséquent en profiter pour lui faire une petite déclaration. Merci de m’avoir si bien accueillie, merci pour les petites attentions que tu me portes. Et quand je sors avec mes copines je suis encore plus impatiente de te retrouver en rentrant. Désolé pour ceux que j’aurai perdus en cours de route du fait de ma mièvrerie. Promis on ne m’y reprendra plus.
J'ai mal aux pieds d'avoir trop marché sur les rues pavées et trop dansé. Je vais dormir.
Bonne nuit.
La suite au prochain numéro ...

vendredi 9 janvier 2009

La peur de la page blanche



Commencer un blog c'est facile mais le continuer l'est moins. Le magazine générique (magazine oh combien excellent sur les séries et la culture série que je vous engage à feuilleter parce qu'il apporte une réelle réflexion et plein de références littéraires ou cinématographiques) consacrait, dans son numéro 18, un article sur le fantasme de la page blanche. Cette peur, que l'on retrouve dans de nombreuses séries, me hante désormais. Mon article d'hier ayant reçu un assez bon accueil, je crains de ne pas réussir à réitérer l’exploit aujourd’hui et les jours suivants. Cependant, je ne suis pas du genre à faiblir devant l'ennemi (ou en l'ocucrence la difficulté).

Je m’attèle donc à mon œuvre, ma ligne directrice étant le récit de ma vie à deux.
Ma vie à deux n’a commencé, hier, qu’après 17h, heure du retour au sein du domicile conjugal de cher et tendre.
Pleine d'entrain après la création de mon blog et mon premier post, j'ai proposé à mon bien-aimé, dans ma grande mansuétude, de l'accompagner faire les soldes. Vous ne me croirez peut-être pas mais c'est vraiment très étrange d'aller faire les boutiques et de se retrouver dans un magasin rempli d'hommes. J’ai l’habitude de voir Zara rempli de femmes plus ou moins hystériques à l’idée de trouer le petit haut de leur rêve soldé mais Célio rempli à ras bord de testostérone c’est … déconcertant. D’abord, on a l’impression qu’ils sont perdus ces représentants du sexe masculin. Ils ne sont pas comme nous, ils n’ont pas un but et un seul : étriper tout ce qui se trouve sur leur chemin ; ils errent sans se rendre compte que leur gabarit dans ces magasins aux tailles réduites les rend dangereux. Oui je l’avoue j’avais peur de me prendre des coups d’épaule. Mais rien de cela n’est arrivé. La seule personne que j’ai eu envie d’étriper était la femme qui faisait la queue derrière nous à la caisse et qui regardait les vêtements exposés à ma droite en me poussant sans même s’excuser. Enfin voilà. Et je vous rassure tout de suite, chouchou a trouvé quelque chose qui lui plaisait (vous vous en doutiez, j’ai laissé un indice en disant qu’on se trouvait dans la queue pour la caisse !) : une écharpe. Comme quoi, je ne me suis pas fait bousculer pour rien. En revanche, il faudra revenir une autre fois pour le bonnet !

La suite au prochain épisode …

jeudi 8 janvier 2009

Eh c'est parti


Chose promise chose due, voici mon blog sur la vie à deux ...Depuis le 22 décembre 2008, je vis en effet avec mon cher et tendre.
Alors je vous arrête tout de suite, avec moi pas de mièvrerie ; vous aurez la vérité crue sur l'intimité d'un couple. La vérité et elle seule, enfin de mon point de vue.

Emménager à deux, c'est un peu comme changer de vie. On laisse un peu de la fille qu'on était pour en devenir une nouvelle. Et là je vous vois bondir devant vos écrans : mais il faut rester soi même ma petite. Certes, certes, mais quand on laisse sa vie de parisienne "célibataire" (oui je suis désolée mais quand on voit son mec quatre jours par mois on ressemble davantage aux copines célibataires qu'à celles qui sont en couple) pour une vie à deux dans la ville rose, ça engendre des bouleversements. Je n'ai pas dis que ces bouleversements étaient mauvais, tout simplement ils existent.
Donc voilà que je me retrouve à aller faire le marché, parce que le marché c’est le matin et que mon mec il travaille alors que moi j’ai plein (trop) de temps libre donc c'est à moi de le faire le marché.
Alors aujourd’hui c’était comique d’aller acheter des légumes parce que comme il avait neigé eh ben j’avais tendance à glisser donc j’ai marché à deux à l’heure mais je faisais quand même des dérapages non contrôlés. Arrivée au niveau des boulevards (pour ceux qui l'ignorent l'un des marchés de Toulouse, celui où je vais, se trouve sur les boulevards) j'ai été un peu déçue, il n’y avait pas la moitié des stands par rapport à d’habitude. Vu le froid qu'il faisait je me suis pas éternisée.

Et voilà j’ai acheté plein de bonnes choses pour faire d'excellents petits plats car depuis la vie à deux je me suis transformée en Bree Van de Kamp, enfin juste au niveau cuisine. Le ménage j’aime toujours pas ça et je le fais parce que j’aime encore moins la crasse. Mais la cuisine c'est chouette et maintenant que j’ai à nouveau un four et je m’éclate !!! Je vous épargnerai le listing des mets que je cuisine. Je vous dis juste que ma prochaine grande tentative consistera en des cannelés. J’ai la recette, j’ai les moules, il manque plus qu’à aller faire les courses (malgré tout je reste une grande flemmarde et j'attends mon mec pour aller faire les courses)

La suite au prochain numéro ...