jeudi 31 décembre 2009

DHV



22h53 : Je vais au lit. Un peu plus tôt que d’habitude parce que demain, on aura beau être dimanche, il faudra se lever à 7h du matin pour aller en Corrèze.

23h17 : Après un peu de lecture, extinction des feux.

04h31 : Je me réveille et ne me sens pas très bien. Je suis barbouillée. Je tourne et me retourne dans le lit mais la désagréable impression que je ressens ne disparait pas.

04h48 : Je finis par me lever. Je marche un peu et vais pisser. Je décide de me poser sur le canapé. J’essaye de m’installer le mieux possible mais le canapé est moins confortable que mon lit, c’est indéniable. Je mets le plaid de manière à ce qu’il recouvre mon corps frigorifié. La position est inconfortable et j’ai froid, pourtant j’ai l’impression que ça va un peu mieux.

05h32 : Je me réveille et je m’aperçois que je suis toujours sur le canapé. Malgré tous les inconvénients du canapé non déplié (je ne suis pas complètement allongée et j’ai toujours froid) je me suis assoupie. Mon corps est toujours patraque. J’attrape mon lecteur MP3 et retourne au lit. La musique m’apaise. Je la lance donc pour me rendormir.

07h20 : Le réveil s’enclenche. Je veux pas me lever. Je l’éteins et reste encore un peu lit. Je ne suis toujours pas très bien, je n’arrive pas à petit-déjeuner.

J’hésite à renoncer à cette journée en Corrèze. Mais ça ne se fait pas, annuler comme ça au dernier moment. Eh puis ça va passer.

8h15 : Beau-papa et belle-maman passe nous chercher, décollage pour Tulle.

9h23 : Je trouve déjà le voyage interminable. Je positionne mes écouteurs sur mes oreilles et je lance la musique. Si je dors, le trajet passera plus vite.

10h11 : Je suis réveillée par mon mec qui insulte un gars de la DDE. Apparemment il fait chier mais c’est surtout mon sommeil et mon confort qui en prennent un coup. Je me rends alors compte que nous roulons au pas sur l’autoroute. Il y aurait du verglas (quelques voitures sont arrêtées sur la bande d’arrêt d’urgence et une ou deux bien abîmées). Je sens qu’on n’est pas arrivés.

11h39 : Avec pas mal de retard, nous arrivons enfin. Avant de nous rendre au restaurant, nous allons chez l’une des tantes de guillaume. Je suis bien contente d’être enfin arrivée. Ça papote et moi je suis vraiment fatiguée.

12h42 : Les choses se précisent, bien-aimé va chercher nos manteaux pour qu’on y aille. Je me lève et me rassoie aussitôt, je ne me sens vraiment pas bien et mes jambes ne semblent plus vouloir me porter. J’en informe cher-et-tendre. Je demande un sucre, pensant à de l’hypoglycémie. Tout le monde me regarde (je suis blême parait-il). Sauf que ma gorge est tellement serrée que je ne peux rien avaler. Une envie de vomir me prend. Je demande une bassine parce que je sais que je n’aurai pas la force d’aller jusqu’au toilettes. Et voila comment je me retrouve à vomir devant mon mec et ma belle-doche !

Ma mine ne les rassurant toujours pas, on me propose de rester chez la tante de bien-aimé me reposer pendant que les autres vont au resto. Je reste donc. Je pensais que je les rejoindrai plus tard mais au final j’ai regardé les guignols de l’info, appelé ma mère pour me faire plaindre et dormi. Quel joyeux dimanche.

Désormais appelez-moi desperate housewife vomito ! (DHV pour les intimes) !

2 commentaires:

  1. Bienvenue dans mon monde petit disciple du Grand Maître Vomito!

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  2. Ouais c'était mon monde à une époque et je suis bien contente que ce ne soit plus le cas !

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