lundi 9 mars 2009

Four days in Paris



Et sous les acclamations d’un public en délire, voici … Julie. Son grand retour après quelques jours d’absence. Une ovation pour celle qui vous a tant manqué (enfin peut être n’y a-t-il que Mme ChA à qui j’ai manqué).

Je vais débuter le récit de mon week-end (prolongé) par le commencement, le plus simple, ce pour quoi je suis douée, à savoir me retrouver dans des situations cocasses.
Mon escapade a débuté avec 5h de train, en vrai 6h parce que des étudiants manifestaient sur les voies à Poitiers et à Paris. Ah ces jeunes ! Je descends donc à la gare Montparnasse entourée de CRS en tenue de Robocop, quelle chance ! (on se doute que les étudiants ne sont pas partis de leur plein gré et qu’il a fallu les forces de l’ordre pour les y aider)
J’ai quand même réussi à arriver chez mes copains avant qu’il n’y ai plus de métro. On s’est fait un petit repas très sympa à base de chips, de foie gras, de gâteau au chocolat et d’alcool (on fête les 25 ans ou on ne les fête pas), miam miam. On finit par aller se coucher et je me suis dit que j'allais vite m’endormir même si le canapé n’est plus tout jeune parce que j'étais assez fatiguée. Grossière erreur.


Vu comme ça, le canapé a l’air inoffensif. Il a l’air sympa parce qu’il se cache derrière un morceau de tissu. Mais c’est tout l’inverse. Un monstre s'abrite sous cette étoffe.





En vérité, il ressemble à ça. Et encore je vous l’ai mis en version polaroid pour pas vous effrayer, sinon vous auriez fait des cauchemars (je vous assure, aucune exagération dans mes propos).
Que c’est-il passé ? Ce canapé s’est transformé en véritable tortionnaire de mes nuits, un bourreau comme j’en avais rarement rencontré. J’ai été torturée, suppliciée, ma nuit a été un véritable calvaire.
Il faut dire que j’ai commencé par me cogner (cogner n’est pas le terme exact, il faudrait plutôt employer le mot shooter pour rendre compte de la brutalité du coup) le genou à l’armature du lit faite en ferraille. La douleur était tellement forte que j’ai été sonnée. Puis je me suis réveillée toutes les heures, ne pouvant dormir que dans certaines positions, les autres me faisant trop souffrir. Au petit matin, j’ai eu l’impression de ne pas avoir dormi. J’étais fraîche comme la rosée !
Avant de me lancer dans ma journée marathon, j’ai cru avoir cassés les W.C. de mes potes. J’ai envoyé frénétiquement des messages afin de les prévenir. J’ai eu la situation bien en main puis j’ai aggravé les choses, en fait j'ai cru aggraver les choses. En fait fausse alerte, j’ai eu peur pour rien. Leurs toilettes mettent un quart d’heure pour se remplir et c’est normal. Pour une fois je n’ai rien détraqué.

2 commentaires:

  1. Hehehe merde j'ai loupé le foie gras moi ;-)
    Courage, nos balardiens vont bientôt changer de canap ils nous l'ont promis!
    En tout cas c'était trop cool de te voir ma poule!

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  2. Le foie gras : le petit privilège des gens du sud-ouest ! Haha
    Oui je sais vivement le canapé Ikea.

    C'était sympa Paris mais maintenant faut retourner à la dure vie de couple !

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